« C’est mon père. », « François Mitterrand avait réussi à mettre sur pied un véritable réseau de renseignement dans les camps. Mesure phare du « Programme commun de gouvernement » signé le 27 juin 1972 entre le Parti socialiste (PS), le Parti communiste, la loi de nationalisation du 13 février 1982 entraîne la nationalisation de banques (les 36 premières banques de dépôt, ainsi que Paribas et Suez) et de grands groupes industriels (Compagnie générale des eaux, Pechiney, Rhône-Poulenc, Saint-Gobain, Technicolor). Avant lui, Franz-Olivier Giesbert, dans son livre François Mitterrand ou la tentation de l'histoire (1977) avait décrit, entre autres, le parcours de Mitterrand à l'époque de Vichy. […] En droit, le général de Gaulle tiendra ce soir ses pouvoirs de la représentation nationale ; en fait, il les détient déjà du coup de force[98]. Volks krant, Visite d'État du Pays-Bas en France (Mitterrand), 1991, Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Président de la Fédération de la gauche démocrate et socialiste, Ministre des Anciens combattants et des Victimes de guerre, Union démocratique et socialiste de la Résistance, ministre des Anciens combattants et des Victimes de guerre, Convention des institutions républicaines, Compagnie du Chemin de fer de Paris à Orléans, François Mitterrand pendant la Seconde Guerre mondiale, Légion française des combattants et des volontaires de la révolution nationale, Rassemblement national des prisonniers de guerre, Bureau central de renseignements et d'action, Mouvement national des prisonniers de guerre et déportés, élections de la seconde Assemblée constituante, Fédération de la gauche démocrate et socialiste, Première présidence de François Mitterrand, loi de nationalisation du 13 février 1982, célèbre poignée de main entre le président Mitterrand et le chancelier Helmut Kohl, Convention européenne des droits de l'homme, Manifestations étudiantes contre le « projet Devaquet » de réforme de l'Université, Seconde présidence de François Mitterrand, Banque européenne pour la reconstruction et le développement, assassinat de l'archiduc François-Ferdinand, reconnaissance de la responsabilité de la France dans la déportation vers l'Allemagne de Juifs français sous l'Occupation, discrimination légale contre les homosexuels, Ministre d'État délégué au Conseil de l'Europe, directeur général de la sécurité extérieure, élections cantonales ratées pour la gauche, Rôle de la France dans le génocide des Tutsi au Rwanda, Mission des Nations unies pour l'assistance au Rwanda, Médaille de la Résistance française, avec rosette, Grand-croix de l'ordre national du Mérite, ordre du Mérite de la République italienne, ordre du Mérite de la république de Pologne, Célébration en mémoire de François Mitterrand, à l'église de Jarnac, le 28 septembre 2013, « Il prétend être le fils caché de François Mitterrand », Pétain - François Mitterrand - Photo historique 1943, « « J'y étais, j'y croyais » : les origines de l'engagement européen de François Mitterrand », http://www.ville-chateau-chinon.fr/historique-francois-mitterrand, « En 1981, j'ai voté Mitterrand sur ordre du RPR », « L'indexation des salaires : la rupture de 1983 », gouvernement provisoire de la République française, Tchad : histoire secrète d'une négociation, « Le Guichet du Savoir de la bibliothèque municipale de Lyon », « Mitterrand Vetoes 4 Choices by Chirac for New French Cabinet », « Françafrique : visite du pré carré africain de la France », « Guerre d'Algérie, le dernier tabou de Mitterrand », « Un docu révèle le rôle trouble de Mitterrand dans la guerre d'Algérie », Le Bureau de poste de la rue Dupin et autres entretiens, François Mitterrand : portrait d'un artiste, Une jeunesse française : François Mitterrand, 1934-1947, François Mitterrand : un dessein, un destin, Le pouvoir ne se partage pas : conversations avec François Mitterrand, Les premiers jours de Mitterrand : l'état de grâce, Les Derniers Jours de François Mitterrand, Le dernier Mitterrand ; précédé de Retour sur la mort du roi, Les religions d'un président : regards sur les aventures du mitterrandisme, Vidéo Ina - François Mitterrand parle de François Mauriac, vidéo Art et Culture Littérature - Archives vidéos Art et Culture Littérature : Ina.fr, Devenir président et le rester, les secrets des gourous de l'Élysée, L'Affaire Gordji : Histoire d'une cohabitation, Grandes opérations d'architecture et d'urbanisme, Projet de recherche en littérature de langue bretonne, Site du musée François Mitterrand de Jarnac, Site officiel de l'Institut François-Mitterrand, Candidature lors de l'élection présidentielle de 1974, Candidature lors de l'élection présidentielle de 1981, Liste des voyages présidentiels à l'étranger, Loi d'orientation sur les transports intérieurs, Scrutin proportionnel à l'Assemblée nationale, Référendum français sur le traité de Maastricht, Attitude durant la Seconde Guerre mondiale, François Mitterrand : Un dessein, un destin, François Mitterrand, portrait d'un artiste, François Mitterrand, une histoire de français, Élection présidentielle française de 1965, Élection présidentielle française de 1974, Élection présidentielle française de 1981, Élection présidentielle française de 1988, Office universitaire de recherche socialiste, Liste des hauts-commissaires et sous-secrétaires d’État, Liste des sous-secrétaires d’État et hauts-commissaires, Liste des secrétaires et sous-secrétaires d’État, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=François_Mitterrand&oldid=178984064, Ministre français des Anciens combattants, Premier secrétaire du Parti socialiste (France), Député de la première législature de la Quatrième République, Député de la deuxième législature de la Quatrième République, Député de la troisième législature de la Quatrième République, Député de la IIe législature de la Ve République, Député de la IIIe législature de la Ve République, Député de la IVe législature de la Ve République, Député de la Ve législature de la Ve République, Député de la VIe législature de la Ve République, Personnalité de la Convention des institutions républicaines, Personnalité de l'Union démocratique et socialiste de la Résistance, Personnalité inhumée dans le département de la Charente, Personnalité politique du Régime de Vichy, Sénateur de la Cinquième République française, Président du conseil général de la Nièvre, Prisonnier de guerre de la Seconde Guerre mondiale, Élève de l'Institut d'études politiques de Paris, Docteur honoris causa de l'université de Gdańsk, Docteur honoris causa de l'université Waseda, Docteur honoris causa de l'université de Liège, Docteur honoris causa de l'université de Nankin, Docteur honoris causa de l'université Ca' Foscari de Venise, Docteur honoris causa de l'université d'York, Docteur honoris causa de l'université Ben Gourion du Néguev, Titulaire de la croix de guerre 1939-1945, Titulaire de la médaille de la Résistance, Collier de l'ordre d'Isabelle la Catholique, Chevalier grand-croix au grand cordon de l'ordre du Mérite de la République italienne, Grand collier de l'ordre de l'Infant Dom Henri, Grand-croix avec collier de l'ordre du Faucon, Grand-croix avec collier de l'ordre de la Rose blanche, Grand-croix avec collier de l'ordre des Trois Étoiles, Grand cordon de l'ordre de la République (Tunisie), Grand-croix de l'ordre du Mérite de la république de Pologne, Article contenant un appel à traduction en anglais, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Page pointant vers des bases relatives à la recherche, Page pointant vers des bases relatives aux beaux-arts, Page pointant vers des bases relatives à l'audiovisuel, Page pointant vers des bases relatives à la vie publique, Page pointant vers des bases relatives à la littérature, Page pointant vers des bases relatives au spectacle, Page pointant vers des bases relatives au sport, Portail:Seconde Guerre mondiale/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, Portail:Résistance française/Articles liés, Portail:Politique française/Articles liés, Portail:Cinquième République/Articles liés, Portail:Bourgogne-Franche-Comté/Articles liés, Portail:Biographie/Articles liés/Politique, Portail:Biographie/Articles liés/Culture et arts, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Secrétaire d'État à la vice-présidence du Conseil, Secrétaire d'État à la présidence du Conseil. », « Si vous fusionnez les polices, nous voterons contre votre gouvernement, « Raoul Salan garde le droit de récuser certains de ses accusateurs qui, pour corriger la maladresse de l'avoir manqué, firent de lui plus tard son complice dans les événements de mai 1958 qui ramenèrent le général de Gaulle au pouvoir », « qu'il importe que l'opposition s'affirme sans accommodement. Député de 1946 à 1958, puis … Après la démission de Guy Mollet, François Mitterrand refuse de participer à un gouvernement, à moins de le diriger. En septembre, il est incorporé pour son service militaire dans le 23e régiment d'infanterie coloniale. Fait rarissime dans un jugement en diffamation, le tribunal de Paris estime alors que le journaliste a apporté la preuve de ses écrits et se prononce sur le fond en désignant le coupable : « L'opération des Irlandais n'a été de bout en bout qu'un montage réalisé par le capitaine Barril ». Mais Augustin Laurent aurait réclamé que Pierre Mauroy fût son successeur à la mairie de Lille sans exercer de responsabilités nationales. Il est réélu en 1955, 1961, 1967, 1973 et 1979. Il conserve cependant un poste à la tête des centres d'entraides. Les auteurs et commanditaires de l'attentat, Philippe Castille, Michel Fechoz et René Kovacs notamment, avaient motivé leur action par la nécessité de remplacer le général Salan, considéré avec Pierre Mendès France comme le liquidateur de l'Indochine, par un général authentiquement favorable à l'Algérie française. Sur le plan international, François Mitterrand parachève la doctrine qui sera qualifiée de « gaullo-mitterrandisme ». Philippe Foro, « Charles de Gaulle et François Mitterrand : regards croisés sur l'Allemagne à partir de leur expérience de la captivité », dans Sylvie Caucanas, Rémy Cazals, Pascal Payen (dir. Inscrivez-vous à notre newsletter hebdomadaire et recevez en cadeau un ebook au choix ! En août 1951, le Mouvement républicain populaire obtient de René Pleven que François Mitterrand quitte le ministère de l'Outre-Mer. Lire la suite, Né le 9 mars 1939, énarque, Jean-Pierre Chevènement commence sa carrière comme attaché commercial au ministère de l'Économie et des Finances avant de devenir conseiller commercial à Djakarta. Si François Mitterrand a été un président qui a marqué son époque, il a aussi sa part d’ombre dénoncé par ses contemporains. Lors du congrès extraordinaire de Créteil, qui se déroule en janvier 1981, il est désigné candidat du PS avec 83,64 % des voix[116]. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Devenu premier secrétaire du Parti socialiste en 1971, il est à nouveau le candidat de l'union de la gauche à la présidentielle de 1974, lors de laquelle il est battu au second tour par Valéry Giscard d'Estaing. Il a acclimaté celle-ci aux nouvelles institutions et mis en place la première cohabitation. Fin de la politique du « ni-ni ». Dans les années qui suivent, il détient plusieurs portefeuilles ministériels, dont ceux de l'Information, de la France d'outre-mer, et le ministère délégué au Conseil de l'Europe. Selon Pierre de Bénouville, « François Mitterrand avait réussi à mettre sur pied un véritable réseau de renseignement dans les camps. Toutefois, c'est lui qui est chargé par le Conseil des ministres, de défendre le projet de loi remettant les pouvoirs spéciaux à l'armée[91]. À l'issue des élections cantonales de 1949, il est élu conseiller général de la Nièvre dans le canton de Montsauche-les-Settons. Le fils de Mitterrand, Jean-Christophe, a été impliqué, se connectant à une branche des réseaux Pasqua[192]. En mai 1944, il est nommé au sein du gouvernement provisoire secrétaire général aux Prisonniers, Déportés et Réfugiés (PDR), correspondant du ministre Henri Frenay dans l'attente de son retour de Londres[56]. En mars 1959, il est élu maire de Château-Chinon (il le reste jusqu'à mai 1981) et, un mois plus tard, sénateur de la Nièvre. De retour en France, François Mitterrand participe au gouvernement des secrétaires généraux voulu par le général de Gaulle avant l'installation du gouvernement provisoire à Paris : à partir de février 1944, il dirige le Mouvement national des prisonniers de guerre et déportés (MRPGD) qui unifie tous les réseaux de résistance de prisonniers de guerre. « le Nationalisme c’est la Guerre » qu’a dit Mitterrand et que redit Macron Exact … et le nationalisme Arabe, Turc, Africain et Berbère sont là pour le leur rappeler et à leur bon souvenir ainsi qu’aux Français et chez-Eux dans leur propre pays la France avec les … Il est alors traité de « bradeur d'empire » : il s'attire dès cette époque une vive hostilité de la part des colons et du RPF, le parti gaulliste de l'époque, qui s'exprime notamment par la voix de Jacques Foccart, Édouard Frédéric-Dupont et Maurice Bayrou[70]. Inscrit au barreau de Paris en 1951, Robert Badinter est d'abord un spécialiste de droit civil : après sa thèse soutenue à la Sorbonne sur « les conflits en matière de responsabilité civile dans le droit des États-Unis » et un ensemble de contributions au droit de l'automobile, il fonde en 1966, avec son ami Jean-Denis Bredin, un cabinet spécialisé en droit des affaires. Sa présence, sans doute due au hasard, au Congrès de La Haye de 1948 puis à d’autres manifestations pro-européennes - comme à Rome en novembre 1948 lors d’une réunion de fédéralistes européens - l’attestent. Il se montre hostile à la réunification de l’Allemagne[152]. Par la suite, François Mitterrand hésite entre s'implanter politiquement dans la Vienne ou dans la Nièvre[65]. En accord avec le président du Conseil, il fusionne la police d'Alger avec celle de Paris. Il adhère en 1964 à la S.F.I.O., crée l'année suivante le Centre d'études, de recherche et d'éducation socialistes (C.E.R.E.S.) »[35]. Ni résistants ni combattants, on trouve sur le Livre d'or des Compagnons de la Libération les noms de héros qui n'ont jamais quitté leur bureau de Londres. », Article 331 alinéa 2 du Code pénal aboli par la loi, « [...] si les Libyens avaient dans une certaine mesure quitté le Tchad par le nord, ils y revenaient par l'est ! ), « C'était sur notre ordre que François Mitterrand était resté dans les services de prisonniers de Vichy. (Banque européenne pour la reconstruction et le développement), Commémoration de la bataille de Verdun. Les lois Auroux sur le droit du travail transforment profondément les relations de travail en France. 23-24 février 2010, Arrestation au Brésil de Cesare Battisti. La dernière modification de cette page a été faite le 19 janvier 2021 à 17:36. François Mitterrand [fʁɑ̃swa mitɛʁɑ̃][n 1] .mw-parser-output .prononciation>a{background:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8a/Loudspeaker.svg/11px-Loudspeaker.svg.png")center left no-repeat;padding-left:15px;font-size:smaller}Écouter, né le 26 octobre 1916 à Jarnac (Charente) et mort le 8 janvier 1996 à Paris, est un homme d'État français, président de la République du 21 mai 1981 au 17 mai 1995. Ainsi, dans l'ouvrage intitulé Mitterrand l'Africain ?, l'essayiste congolais Gaspard-Hubert Lonsi Koko reste catégorique : « Si l’on admet l’hypothèse selon laquelle la continuité dans les relations franco-africaines tire son origine dans la vision mitterrandienne, alors on ne doit pas forcément être surpris de la fidélité de François Mitterrand à ses principes et convictions : à savoir aucune possibilité de relâchement des relations entre la France et l’Afrique – celles-ci devant maintenir les schémas du passé »[194]. En août, François Mitterrand et le monde entier sont confrontés au. la contribution de Jean-Pierre Peyroulou dans Mohamed Harbi et Benjamin Stora, L'historien Jean-Pierre Peyroulou, dans sa contribution à l'ouvrage collectif sur. Défavorable au retour au pouvoir du général de Gaulle en 1958, il passe plus de vingt ans dans l'opposition. François Mitterrand [n 1] Écouter, né le 26 octobre 1916 à Jarnac et mort le 8 janvier 1996 à Paris, est un homme d'État français, président de la République du 21 mai 1981 au 17 mai 1995. La dette publique suit cette tendance haussière puisqu’elle est multipliée par six : de 110,1 milliards d’euros en 1981 à 662,6 milliards en 1995[181]. Ami proche de Mitterrand, parrain des Pingeot, François de Grossouvre, qui dispose d'un bureau à l'Élysée, éprouve une haine grandissante à l'égard de Mitterrand en raison de sa politique et du fait qu'il l'ait mis à l'écart de son entourage ; devenu paranoïaque, dépressif et parlant depuis plusieurs jours de se suicider, il est retrouvé mort à l'Élysée le 7 avril 1994 après s'être tiré une balle dans la tête[150],[209],[210]. Pour obtenir cette décoration, il a dû en faire la demande en remplissant un formulaire indiquant : « Je fais don de ma personne au maréchal Pétain, comme il a fait don de la sienne à la France. Il s'inscrit au groupe de la Gauche démocratique. Mais le maintien de cet équilibre implique à mes yeux que des régions entières de l'Europe ne soient pas dépourvues de parade face à des armes nucléaires dirigées contre elles. Cette année-là, François entre comme pensionnaire au collège privé d'enseignement catholique Saint-Paul d'Angoulême pour entamer des études secondaires. En novembre 1943, il se rend clandestinement par avion le 15 à Londres[50],[51],[52] puis à Alger, où il rencontre le général de Gaulle[53], le général Giraud et Pierre Mendès France. Même Gaston Defferre, qui fut chef de réseau, n'est pas Compagnon de la Libération, et combien d'autres, tout comme François Mitterrand, l'auraient mérité cent fois et pourtant ne l'ont jamais eu. Selon son frère Robert, François Mitterrand s'est désintéressé de la foi catholique à partir de sa trentaine tout en conservant une réflexion dans le domaine du spirituel[232]. …pour nos abonnés, l’article se compose de 4 pages, François Mitterrand, 1981Crédits : Keystone/ Hulton Archive/ Getty Images, Didier Ratsiraka et François Mitterrand, 1986Crédits : Pierre Rousseau/ Hulton Archive/ Getty Images. En 1950, René Pleven le nomme ministre de l'Outre-Mer. Enfin, la Corse bénéficie d’un statut particulier. Lire la suite, La B.E.R.D. Il a fait preuve de solidarité, atlantique et occidentale, à certains moments importants, en soutenant l'installation des fusées Pershing en Allemagne – « le pacifisme est à l'ouest, les euromissiles à l'est », déclara-t-il à Bruxelles en 1983. Pour sa campagne, il bénéficie du soutien d'Edmond Barrachin et de financements du marquis de Roualle, patron du jambon Olida[67]. Les députés conservateurs en matière coloniale critiquent fermement cette décision. En février ou mars 1943, parrainé par deux anciens « cagoulards » (Gabriel Jeantet, membre du cabinet du maréchal Pétain, et Simon Arbellot), et après l'instruction de son dossier par Paul Racine, il est décoré de l'ordre de la Francisque[36],[37] par le maréchal Pétain : il est le récipiendaire no 2 202, délégué du Service national des prisonniers de guerre[38],[39]. Le président peut se définir comme mystique à travers la fameuse phrase prononcée lors de ses ultimes vœux présidentiels : « Je crois aux forces de l'esprit et je ne vous quitterai pas ». Il donne systématiquement son aval, en tant que garde des Sceaux, aux nombreuses sentences de mort prononcées par les tribunaux d'Alger contre des militants de la lutte pour l'indépendance, notamment Fernand Iveton, membre du Parti communiste algérien (PCA), guillotiné à Alger le 11 février 1957. En mars 1943, Mitterrand rencontre Henri Frenay et le convainc de travailler avec lui. Il redouble, est admis et obtient son baccalauréat littéraire en 1934[3]. d'ajusteur au lycée technique d'Elbeuf. Le 19 mai 1974, lors du second tour de l'élection présidentielle, François Mitterrand perd face à Valéry Giscard d'Estaing, avec 49,19 % des voix au second tour[114].  : […] Les archives seront librement accessibles en 2055, soit 60 ans après leur production. Ce voyage lui avait été fortement déconseillé en raison de son état de santé. ». Cet événement allait inciter Mitterrand à s’engager plus fermement dans la Résistance aux dépens du gouvernement de Vichy[28]. La libéralisation des mœurs se poursuit : l’article 331, alinéa 2 du Code pénal est abrogé, mettant un terme à la discrimination légale contre les homosexuels. L'Assemblée nationale ayant été une nouvelle fois dissoute, il mène campagne dans la Nièvre et conserve son siège lors des élections du 2 janvier 1956. […] Plus généralement, l'élection de François Mitterrand marque une évolution de l'UDSR vers des positions plus à gauche, cependant que le nouveau président du parti « se positionne dès lors pour atteindre l'hôtel Matignon »[79]. L'ancien trésorier du parti, Henri Emmanuelli, sera notamment condamné en 1997. Le mode de vie homosexuel cesse d'être une clause d'annulation du bail d'habitation[134]. Il utilisa le moyen de la proportionnelle intégrale, une des 110 propositions de son programme électoral, appliquée dès 1985, au lendemain des élections cantonales ratées pour la gauche. Crise des euromissiles : soutien de François Mitterrand à l'installation de missiles, Crise sidérurgique dans le Nord : plan de « modernisation ». Le changement de politique économique dit tournant de la rigueur, sujet à débat, ne fut pas accepté par une partie de l'électorat de gauche. François est le cinquième d'une fratrie de huit enfants. La tactique suicidaire du PCF d'un côté et l'existence d'une fracture à droite, c'était une configuration de rêve. Un peu plus tard dans la journée, prévenue par un membre du réseau qui a pu s'échapper, l'épouse du colonel Pfister, dirigeant de l'Organisation de résistance de l'armée, repousse Mitterrand, de retour de Paris, dans le wagon dont il sort en gare de Vichy où la Gestapo l'attend[49]. Il propose le nom de Mendès France pour former le gouvernement provisoire et annonce qu'il est candidat à la présidence de la République, au cas où une élection anticipée aurait lieu. La société est aussi marquée par ces deux septennats avec notamment l’abolition de la peine de mort, grâce à l'influence de Robert Badinter, alors ministre de la Justice. Cf. Pendant plus d’un demi-siècle, il en a vécu tous les épisodes, connu tous les acteurs. Fort de ce résultat (peu de gens pensaient initialement que de Gaulle pouvait être mis en ballottage), il prend la tête de la Fédération de la gauche démocrate et socialiste (FGDS), qui regroupe la gauche non communiste (essentiellement la SFIO, le Parti radical, la CIR et divers clubs). » Philippe Dechartre a aussi confirmé l'importance du RNPG comme réseau de renseignement[45]. » François Mitterrand, ministre de l'Intérieur, autorise alors Germaine Tillion à mener une enquête dans la zone d'insurrection, afin, entre autres, de signaler les éventuelles exactions policières[86]. Objet, de la part de la justice italienne, d'une demande d'extradition, Cesare Battisti affirmait être […] Lire la suite. Il avait initialement décidé de se faire inhumer au sommet du mont Beuvray, mais avait dû y renoncer en 1995, face à la polémique suscitée par cette annonce[177]. Le 24 décembre 1995, il passe Noël à Assouan en Égypte. Une partie de la gauche s'en prit alors à Mitterrand, lui reprochant d'être intervenu dans un règlement de comptes au sein de la droite française, d'avoir été jusqu'à saluer Salan dans son box et d'avoir pris place au milieu de ses partisans. Pour François Mitterrand, « Raoul Salan garde le droit de récuser certains de ses accusateurs qui, pour corriger la maladresse de l'avoir manqué, firent de lui plus tard son complice dans les événements de mai 1958 qui ramenèrent le général de Gaulle au pouvoir ». En 1952, François Mitterrand devient ministre d'État sous le gouvernement d'Edgar Faure. Lors du congrès d'Épinay de 1971, la Convention des institutions républicaines se fond dans le Parti socialiste (créé en 1969 en remplacement de la SFIO). En 1964, il devient président du conseil général de la Nièvre. Patrick Maisonneuve, jeune avocat de 38 ans qui se frotte depuis peu aux premiers scandales politico-financiers de l’ère Mitterrand, connaît la fin de la phrase. Lors des élections législatives de 1951, le RDA présente une liste commune avec l'UDSR. Le 21 mai 1981, le septennat du nouveau président s'ouvre par une cérémonie au Panthéon. Suivant Philippe Dechartre, c'est alors qu'il est toujours en Angleterre que le fonctionnaire vichyste Jean-Paul Martin, en accord avec René Bousquet, le fait prévenir des risques imminents d'arrestation qui pèsent sur lui à son retour, la Gestapo l'ayant repéré[55]. À partir de novembre 1934, François Mitterrand milite pendant plus d'un an aux Volontaires nationaux, mouvement de jeunesse de la droite nationaliste des Croix-de-Feu du colonel de La Rocque[6]. Selon une interprétation rétrospective, ces propos pourraient avoir été destinés à calmer l'aile colonialiste des députés centristes et selon la correspondance entre François Mitterrand et Pierre Mendès France, le ministre de l'Intérieur aurait plaidé — en vain — auprès du président du Conseil pour un accommodement. Loi sur le financement des campagnes électorales présidentielles et législatives, à la suite d'une proposition de François Mitterrand. Les œuvres les plus fameuses sont rééditées en 4 volumes aux Belles Lettres de 2016 à 2018. Mais c'est aux assises qu' […] Lorsqu'il a été proposé pour la francisque, nous avons parfaitement été tenus au courant ; nous lui avions conseillé d'accepter cette « distinction » pour ne pas dévoiler. Inauguration de la Géode au parc de la Villette à Paris. Elle va utiliser à son profit tous les ressorts d'une Constitution qu'elle rejetait à l'origine, finissant ainsi de légitimer les institutions nées du pouvoir gaulliste.Les deux septennats de […] Il est demeuré jusqu'au bout un grand animal politique, haï par les uns, adulé par les autres, ne pliant pas, ne se désunissant pas, homme de bataille et de polémiques, aimant être au centre du jeu. Le septennat s'achève en 1988 sous la première cohabitation de la Ve République. En septembre 1939, lors de l'engagement de la France dans la Seconde Guerre mondiale et terminant ses études d'avocat à Paris, il est envoyé sur la ligne Maginot avec le grade de sergent-chef, à proximité de Montmédy au 23e régiment d'infanterie coloniale 7e compagnie du capitaine Xavier Louis. Le 29 août, l'Élysée annonce l'arrestation des coupables, trois Irlandais par ailleurs probablement affiliés à l'IRA, par des membres ou anciens membres du GIGN emmenés par Paul Barril. Le 8 mai, François Mitterrand est réélu avec 54,02 % des voix[146]. Dans la 3e circonscription de la Nièvre, François Mitterrand est battu aux élections législatives de 1958 rétablissant le scrutin uninominal à deux tours. Le conflit entre les deux hommes persista[30]. En matière d'éducation sont créées les zones d'éducation prioritaire (ZEP). Christine Lagarde reste à l'Économie, Brice Hortefeux à l'Intérieur, Luc Chatel à l'Éducation nationale, Bruno Le Maire à l'Agriculture, Frédéric Mitterrand à la Culture et François Baroin au Budget – fonction à laquelle s'ajoute celle de porte-parole […] Lire la suite, les nominations de trois nouveaux membres du Conseil constitutionnel par le chef de l'État et les présidents des deux Assemblées. Il se prononce pour l'indépendance de l'Indochine (avec, si possible, une association) et pour une refonte des liens avec les pays africains : la défense, la monnaie et la politique étrangère doivent relever de l'Union française, avec une pleine association des Africains aux décisions ; les autres domaines doivent relever de l'autonomie des populations locales. François est baptisé le 6 mai 1917 en l'église Saint-Pierre de Jarnac[2]. consulté le 19 janvier 2021. Les gouvernements réalisent d'importantes réformes juridiques : suppression de la Cour de sûreté de l'État, abolition de la peine de mort, abrogation de la loi dite « anticasseurs », qui établissait notamment le principe d'une responsabilité pénale collective.