125-133, Hamiaux Laugier Martinez 2014, p. 154-159, fig. Cela permettait surtout de mettre fin aux hésitations antérieures sur le style de la statue. Le droit touchait le sol, le talon encore un peu soulevé ; le pied gauche, la jambe fortement tendue en arrière, était encore porté en l'air. La base en forme de navire est reconstruite et complétée, sauf l'avant brisé de la quille, et il reste un grand vide en haut à l'arrière. Retrouvez la Victoire de Samothrace et autres Statues Grecques historiques. C’est un archéologue français qui l’a découverte, en 1863. 116-117, Hamiaux Laugier Martinez 2014, p. 74, fig. JC Offrande faite par les rhodiens au sanctuaire des Grands Dieux sur l’île de Samothrace. 143, Hamiaux 2004, p. 80-85, fig. niveau, la Victoire de Samothrace a donc repris son battement d’ailes au sommet de l’escalier Daru, sans que son aspect cent cinquantenaire en soit bouleversé. Le monument est mis en scène pour constituer le couronnement de l'escalier : il est avancé sur le palier pour être plus visible du bas des marches, et la statue est rehaussée sur la base par un bloc de pierre moderne de 45 cm de haut, supposé évoquer un pont de combat à la proue du navire[15]. "Il a été suggéré que la Victoire tenait une trompette, une couronne ou un filet dans sa main droite", explique le Louvre. Ses contours, entièrement visibles lors de la restauration de 2014, ont permis de déterminer très précisément l'emplacement de la statue[31]. Le coude fléchi, la déesse faisait de la main un geste de salut victorieux : cette main aux doigts tendus ne tenait rien (ni trompette, ni couronne, ni bandelette). Aucun indice ne permet de reconstituer la position du bras gauche, sans doute abaissé, très légèrement fléchi ; la déesse tenait peut-être de ce côté une stylis, sorte de mat pris en trophée sur le navire ennemi, comme on le voit sur les monnaies. Sur le corps de la statue, il refait en plâtre la zone de la ceinture, pose la partie droite du buste en marbre, refait en plâtre la partie gauche, fixe l'aile gauche en marbre à l'aide d'une armature métallique, et modèle en plâtre toute l'aile droite[12]. Marianne Hamiaux en 2006[55] insiste sur la différence de compétence entre le travail de la base et celui de la statue, certainement produites par deux ateliers différents. Ce sanctuaire en bord de mer était dédié à la religion du Mystère, ou culte secret, de la Grande Mère. L'ensemble est exposé au musée du Louvre, en haut de l'escalier principal. 10, Hamiaux Laugier Martinez 2014, p. 70-74, fig. La Victoire de Samothrace. Une statue majestueuse dont les ailes déployées et les vêtements tourbillonnant au vent sont superbement mis en valeur par le grand escalier. Il est situé juste à l'extérieur de la Grande Galerie qui abrite toutes les peintures de la Renaissance italienne. Sur l' île grecque de Rhodes, une offrande du même genre que la construction de Samothrace a été découverte dans le sanctuaire d'Athéna, en haut de l'acropole de Lindos. Le Pr. Selon le Louvre, la pièce a probablement été réalisée au début du deuxième siècle avant Jésus-Christ par les habitants de Rhodes. Le sanctuaire de Samothrace Très célèbre dans l’Antiquité, le sanctuaire de Samothrace regroupe plusieurs édifices destinés au culte des Dieux Le monument de la Victoire était disposé dans un petit édifice dont il ne reste que les fondations. Alors que des draps mouillés et soufflés par le vent s'accrochent à son corps (comparable avec les effets de draperies des Déesses des frontons du Parthénon), la figure ailée s'avance fièrement vers la forme de proue du navire, ce qui amène les historiens à conclure qu'elle a été créée pour commémorer une bataille maritime réussie. À Rhodes, une offrande de même type que la base de Samothrace, mais plus petite[43], a été retrouvée dans le sanctuaire d'Athéna en haut de l'acropole de Lindos. Le diplomate français et archéologue amateur Charles Champoiseau a mis au jour la Victoire ailée en avril 1863. J. C. sur la colline qui surplombe le sanctuaire à l'ouest. … Jean Charbonneaux admet lui aussi le lien historique unissant la Victoire de Samothrace à ces deux batailles de Myonnésos et de Magnésie, et en fait la dédicace du roi Eumène II[48]. La base a la forme de la proue d'un navire de guerre grec de l'époque hellénistique : long et étroit, il est couvert à l'avant par un pont de combat sur lequel se trouve la statue. Étant donné la qualité exceptionnelle de la sculpture, Longpérier décide de présenter le corps seul, exposé jusqu'en 1880 parmi les statues romaines d'abord dans la salle des Caryatides, puis brièvement dans la salle du Tibre[4]. La partie principale du corps (2,14 m, du haut du ventre jusqu'aux pieds) est dressée sur un socle de pierre, et largement complétée par les fragments de draperie, dont le pan qui s'envole à l'arrière des jambes. La statue est descendue de sa base, et transportée dans une salle voisine transformée en atelier de restauration. Le marbre est nettoyé en surface, les joints repris, quelques fragments de draperie et de plumes sont ajoutés, les contours en plâtre du cou et de l'attache du bras gauche, amincis[20]. La statue de la Victoire est l'une des nombreuses pièces de marbre qui ornaient le Sanctuaire des Grands Dieux de Samothrace, un ancien ensemble de temples sur l'île de Samothrace. Ils ont ensuite été réassemblés dans la salle Carytid des antiquités classiques. Les archéologues en sont réduits à des hypothèses pour en définir le contexte historique et pour déterminer la victoire navale justifiant l'érection d'un ex-voto aussi important. La Victoire de Samothrace a ainsi accueilli génération après génération de visiteurs. C'était une façon d'honorer les dieux et de les remercier pour leurs bienfaits. En 1875, Hauser en fait un relevé schématique, et note qu'il est déjà très dégradé. Malheureusement, la main n'avait aucun moyen d'être rattachée à la sculpture, car la figure restait sans bras. Cependant, les archéologues et les historiens de l'art ont étudié la sculpture de manière approfondie. Le bloc intermédiaire placé entre la base et la statue en 1934 est supprimé, et la statue posée directement sur la base comme à l'origine. La Victoire de Samothrace, merveilleuse sculpture grecque de l’époque hellénistique. La base en forme de navire vient sans conteste d'un atelier de Rhodes, mais la Victoire peut provenir d'ailleurs. J.-C. Les hostilités persistant, Rhodes et Pergame appellent la République romaine en renfort, et le général Flamininus écrase l'armée macédonienne en Thessalie à la bataille de Cynoscéphales (197 av. Wescoat dans Hamiaux, Laugier, Martinez 2014, Hamiaux 1998, p. 41, n° 51. Elle était alors éparpillée sur le sol en plusieurs morceaux. Les Rhodiens auraient dédié le monument de la Victoire après cette date, pour leur victoire à Chios. Mais elles n'ont pas permis de déterminer la nature exacte du cadre architectural d'origine, et deux options sont envisageables : un petit édifice couvert à fronton et colonnes (naïskos), ou une enceinte à l'air libre entourée d'un muret (péribole)[37]. Selon lui, le monument a été commandé par les Rhodiens, alliés au royaume de Pergame contre le roi de Syrie Antiochos III, après leur victoire aux batailles navales de Sidè et de Myonnésos, sur la côte ionienne, en 190 av. Le surréaliste Salvador Dalí s'est directement approprié cette sculpture pour sa Double Nike de Samothrace (1973). Pour suggérer un corps en mouvement, l'artiste a placé Niké dans une position asymétrique. La déesse faisait un geste de salut victori… De gros rochers encombrent la partie avant de l'espace. Les deux pieds qui étaient nus ont disparu. La célèbre sculpture s'est muée en modèle grec. 1934 : la présentation de la Victoire est modifiée dans le cadre d'un réaménagement général du musée et de l'escalier Daru, dont les marches sont élargies et le décor du palier camouflé. 158-163. Blinkenberg 1938, Trihemiolia. À ce titre, elle a marqué la culture populaire. Les moulages de petits fragments du navire conservés à Samothrace sont inclus, et les lacunes complétées. Hamiaux, Laugier, Martinez 2014, p. 91-103, fig. La grande originalité du monument de Samothrace rappelle celle de la Gigantomachie de l'autel de Pergame[57], peut-être conçue par le même artiste. Ces oeuvres artistiques modernes capturent, certes, l'esprit de la Victoire Ailée. Le monument aurait donc été érigé à Samothrace peu après cette date. Ce lieu d'Olympie abrite des collections votives et autres objets d'art grec. 20. Les invoquer permettait d'être sauvé du naufrage et d'obtenir la victoire. 1,78 m). Il est composé d'une statue représentant la déesse Niké (la Victoire), dont il manque la tête et les bras, et de sa base en forme de proue de navire. On peut seulement affirmer que la proue de Samothrace possède des caisses de rames et deux bancs de rames superposés. J.-C. dans le monde grec, comme le « monument des taureaux » à Délos[40], le monument naval de l'agora à Cyrène[41] et à Samothrace même, le Néôrion, (n° 6 sur le plan)[42], qui abritait un navire d'une vingtaine de mètres de long. Fiche d'identité de « La Victoire de Samothrace » Ce drôle de nom vient du lieu où elle a été trouvée : l’île de Samothrace, dans la mer Égée, en Grèce. J.-C., les batailles navales pour dominer la mer Égée ont été très nombreuses[44], opposant les royaumes de Macédoine et de Syrie d'abord au royaume d'Égypte jusqu'à la mort de Ptolémée III en 203 av. La construction du monument était une véritable prouesse technique, chef-d’œuvre d'un artiste qui n'était pas seulement un sculpteur virtuose. L'ensemble est exposé au musée du Louvre, en haut de l'escalier principal. Il est décidé de respecter la restauration de 1883 malgré certains de ses défauts. Les murs qui l'entouraient sur trois côtés sont arasés au niveau des fondations ; seul le socle du monument est encore en place, orienté en oblique par rapport au mur du fond[34]. Le manteau est en train de tomber, et seule la force du vent le retient sur la jambe droite. 134-142, Ch. En se fondant sur les mêmes arguments, Nathan Badoud en 2018[49] privilégie le conflit qui a opposé un peu plus tôt les Rhodiens et le roi de Pergame au roi de Macédoine Philippe V. Les Rhodiens sont d'abord battus à la bataille navale de Ladé en 202 av. Hamiaux Laugier Martinez 2014, p. 144-148, fig. Les Grecs de l’Antiquité faisaient exactement la même chose. Les principaux traits de la déesse étaient ses ailes et généralement une impression d'atterrissage ou de descente. Les origines exactes de la Victoire Ailée de Samothrace ne sont pas connues. Parmi ceux-ci, des colonnes dédiées, des navires importants et, bien sûr, la Victoire ailée, qui était placée dans une niche rocheuse qui surplombait le théâtre du sanctuaire. La difficulté tient au fait qu'aux IIIe et IIe siècles av. L'épigraphiste Ch. LES SCULPTEURS CÉLÈBRES DANS L'HISTOIRE DE L'ART, VICTOIRE DE SAMOTHRACE : HISTOIRE DE LA DÉESSE GRECQUE. Elle était attachée aux épaules par deux fines bretelles (la restauration n'est pas exacte). Elle n'est pas taillée d'un seul bloc de marbre, mais composée de six blocs travaillés séparément : le corps, le buste avec la tête, les deux bras et les deux ailes. Il comporte sur les côtés des caisses de rames renforcées qui supportaient deux rangs de rames décalés (les sabords de nage sont représentés). J.-C. La victoire définitive survient en 189 av. 1875 : les archéologues autrichiens qui, sous la direction de Alexander Conze, fouillent depuis 1870 les bâtiments du sanctuaire de Samothrace, étudient l'emplacement où Champoiseau avait trouvé la Victoire. Son sommet culmine à 1 611 mètres, doù précipitations suffisantes pour ne pas manquer deau : lîle dispose de sources et de cours deau alimentés toute lannée, dans lesquels il … Dans ce contexte, une représentation de la Victoire se posant sur une proue de navire peut être interprétée comme une offrande pour remercier les Grands Dieux à la suite d'une victoire navale importante[39]. La déesse de la Victoire de Samothrace, chef-d’œuvre inégalé de la sculpture grecque de l’époque hellénistique, se présente sous la forme d'une femme ailée se dressant à la proue d'un navire. Vers 220-185 av. 15 dehors et à toucher la seconde bigue par les poulies de celle-ci. En effet, la main desserrée réfutait une théorie ancienne selon laquelle la figure avait à première vue saisi un objet. La statue est alors replacée sur sa base et connaît la consécration en é… De son côté, le spécialiste de sculpture antique O. Benndorf se charge de l'étude du corps de la statue et des fragments conservés en réserve au Louvre, et restitue la statue soufflant dans une trompette qu'elle lève du bras droit, comme sur la monnaie[7]. La Victoire de Samothrace obtient en effet la préférence des visiteurs, première ex-aequo avec la Joconde et la Vénus de Milo. Ce style perdure à Rhodes jusqu'à l'époque romaine dans des créations complexes et monumentales comme le groupe du Laocoon ou les statues de Sperlonga attribuées ou signées par des sculpteurs rhodiens. La Victoire de Samothrace est un monument de sculpture grecque de l'époque hellénistique trouvé dans l'île de Samothrace. J.-C., ensuite aux Rhodiens et au royaume de Pergame. En plus d'une promesse de vie spirituelle meilleure, les dieux Cabires, parmi lesquels les Dioscures, étaient réputés assurer leur protection à ceux qui étaient initiés à leurs Mystères s'ils se trouvaient en danger sur mer et au combat. De quoi nourrir vos convictions personnelles avec la référence Timbre Victoire De Samothrace si la seconde main fait partie intégrante de vos habitudes d'achat. Situé près des routes maritimes de la mer Égée, siège de batailles navales fréquentes, le sanctuaire comportait plusieurs monuments inspirés de la mer. Ils sont étudiés en 1996 par I. En effet, si la déesse apparaît perchée sur la proue d’un navire, elle a été découverte incomplète en 1863. Dans le sanctuaire des Grands Dieux de Samothrace, comme dans tous les grands sanctuaires pan-helléniques, les fidèles offraient de très nombreux ex-votos, du plus modeste au plus somptueux selon leur richesse. Alors qu'il réassemble les 23 blocs qui composent le navire, il renvoie la figure à Paris telle qu'il l'a trouvée : en trois morceaux. Son poids permettait de faire tenir le porte-à-faux des blocs des caisses de rames saillants sur les côtés[30]. Le retour de la Victoire de Samothrace Posée en majesté en haut de l’imposant escalier Daru, l’une des trois stars du musée du Louvre a enfin retrouvé la place qui était la sienne. « Le corps s’inscrit tout entier dans un triangle rectangle, figure géométrique simple, mais très solide : il fallait cela pour supporter à la fois les formes épanouies de la déesse, l'accumulation des draperies, et l’énergie du mouvement »[23]. Cette présentation est restée inchangée jusqu'en 2013. Deux mois plus tard, les blocs parviennent au musée du Louvre, où dès le mois de décembre un essai de montage est effectué dans une cour[11]. Une autre hypothèse a été proposée par le professeur Jean Richer qui a fait observer que le Navire sur lequel la statue est placée représente la constellation du Navire Argo : la proue de navire et la statue avaient été volontairement placées en biais, au sein de l'important Sanctuaire des Grands Dieux de Samothrace, de telle sorte que la Victoire regardait dans la direction du nord : selon Jean Richer, cette direction montre le chemin qui conduit à la porte des dieux identifiée au mont Hémos, et fait ainsi allusion à une victoire toute spirituelle ; car, dans cette orientation, l'élan et le regard de la statue aboutissaient exactement à l'angle nord-est de l’Anaktoron, siège des Petits Mystères, où l'on donnait l'initiation. Comme d'autres sculptures hellénistiques, la Victoire Ailée est admirée pour son anatomie naturaliste et, par conséquent, sa représentation réaliste du mouvement. Le fait qu'il manque des pièces clés à la sculpture ne fait qu'ajouter à la nature romantique de l'œuvre antique, lui donnant un sens plus mystérieux. Partie début mai 1863 de Samothrace, la statue arrive à Toulon à la fin du mois d'août et à Paris le 11 mai 1864[3]. L'endroit a été à nouveau dégagé par la mission américaine après la Seconde Guerre Mondiale. Plutôt que de se situer dans l'une des nombreuses galeries d'art du musée du Louvre, la Victoire Ailée se trouve au sommet d'un grand escalier. 60 ; Hamiaux Laugier Martinez 2014, p. 77, fig. L'inscription de dédicace du monument de la Victoire n'a pas été retrouvée. Cette technique utilisée depuis longtemps par les sculpteurs grecs pour les parties saillantes des statues, s'emploie à l'époque hellénistique pour le corps lui-même, permettant ainsi d'utiliser des morceaux de marbre plus petits, donc moins rares et moins coûteux. La Victoire est vêtue d'une longue tunique (chitôn) en tissu très fin, avec un rabat replié et ceinturé sous la poitrine. Posée juste à l'aplomb de l'arrière du bloc principal de la quille, elle contribuait par son poids à en maintenir soulevé tout l'avant, qui se décolle du socle pour évoquer la forme dynamique d'un navire de guerre. J.-C., où le roi macédonien Antigone Gonatas l'a emporté sur le roi d'Égypte allié à Athènes et Sparte durant la guerre chrémonidéenne. J.-C.[52]. Samothrace (en grec Σαμοθράκη / Samothráki) est une île grecque de la mer Égée, dans la partie de la mer de Thrace, entre Imbros et Thasos à proximité des côtes de la Thrace. On peut notamment parler de ses racines anciennes et de sa découverte au XIXe siècle. 1891 : Champoiseau retourne une troisième fois à Samothrace pour essayer de retrouver la tête de la Victoire, sans succès. La base, le torse, les jambes et le quart gauche ont finalement atteint les collections du musée du Louvre. Il s'agit du trophée de la Coupe du Monde de football, rebaptisé Trophée Jules Rimet. La déesse ne marche pas, elle était en train de terminer son vol, ses grandes ailes encore déployées vers l'arrière. Mieux équilibrée, elle a pu être débarrassée de la barre métallique qui l'étayait à l'arrière des jambes[21]. « La Victoire de Samothrace : étude technique de la statue ». La Victoire de Samothrace telle que nous la connaissons aujourd’hui n’a pas été découverte en l’état. Le futuriste Umberto Boccioni a utilisé la position iconique du personnage pour ses formes uniques de continuité dans l'espace (1913). C'est un ajout qui subsiste encore aujourd'hui, alors que le musée n'a pas choisi de recréer la tête ou les bras. La statue est posée directement sur la base. J.-C.), La Victoire de Samothrace dans la base Atlas, La Victoire de Samothrace, une icône dévoilée Arte 2015, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Victoire_de_Samothrace&oldid=178981547, Collection d'antiquités grecques du Louvre, Mythologie grecque dans la sculpture antique, Article contenant un appel à traduction en allemand, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page pointant vers des bases relatives aux beaux-arts, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Mark et M. Hamiaux, qui concluent que ces morceaux, jointifs, constituent le bloc de la base abandonné par Champoiseau en 1879[17]. L'ensemble reste très ruiné. J.-C. à la bataille de Magnésie du Sipyle. Dans la mythologie grecque et romaine, la Niké était la déesse de la Victoire. 144-145, Hamiaux Laugier Martinez 2014, p. 123, fig. Ce chef-d' œuvre de marbre de la Grèce antique est l'une des sculptures les plus célèbres de l'histoire. J. McCredie et B. D. Wescoat ont montré qu'il n'y avait pas d'arrivée d'eau dans cet espace. Lehmann 1973, p. 188, fig. Les fragments restants — la partie droite du buste et une grande partie de l'aile gauche — trop lacunaires pour être replacés sur la statue, sont mis en réserve. J.-C., est considérée par beaucoup comme le sanctuaire des grands dieux. La déesse de la Victoire de Samothrace, chef-d’œuvre inégalé de la sculpture grecque de l’époque hellénistique, se présente sous la forme d'une femme ailée se dressant à la proue d'un navire. Dans le cas de la Victoire, le sculpteur a optimisé cette technique en inclinant de 20° vers l'avant les surfaces de joint qui raccordent les ailes au corps, ce qui permettait d'assurer leur maintien en porte-à-faux dans le dos[28]. Il était clos sur … Ces navires étaient très répandus dans toutes les flottes de guerre hellénistiques, y compris dans la flotte rhodienne[27]. La Victoire de Samothrace est un monument de sculpture grecque de l'époque hellénistique trouvé dans l'île de Samothrace. En 1955 Margarete Bieber[54] en fait une figure majeure de l'« école rhodienne » et du « baroque hellénistique », à côté de la frise de la Gigantomachie du Grand autel de Pergame, caractérisés par la force des attitudes, la virtuosité des draperies et l'expressivité des figures. Des tétradrachmes de Démétrios Poliorcète frappés entre 301 et 292 av. La statue, en marbre blanc de Paros, représente une femme ailée, la déesse de la Victoire (Nikè), terminant son vol pour se poser sur la proue d'un navire de guerre. Elle était représentée comme une figure ailée qui descendait du mont Olympe. En juillet 1950, ils associent à leurs travaux le conservateur du Louvre Jean Charbonneaux, qui découvre dans l'emplacement de la Victoire la paume de la main droite de la statue. Quoique l'appartenance du fragment avec les restes du nom d'un rhodien à la base de la Victoire ait été très vite contestée en raison de sa petite taille[53], l'ensemble du monument est resté attribué à l'école de sculpture rhodienne. Elle se situe au Louvre à l’aile Denon dans une salle de l’Antiquité grecque, étrusque et romaine. La statue est découverte sur l’île de Samothrace. L’odyssée de la Victoire de Samothracese poursuit avec les restaurations dont elle fait l’objet au musée du Louvre. Cependant, près de 90 ans après que Champoiseau a découvert la figure fragmentée, une équipe autrichienne d'archéologie a retrouvé des pièces manquantes. Entre 1880 et 1883, le buste de est refait en plâtre, en intégrant le sein droit original en marbre. L'excellent état de conservation de la surface de la sculpture fait penser qu'elle n'est pas restée longtemps à l'air libre. L’origine de cette trouvaille revient àCharles Champoiseau, un archéologue amateur. La plinthe de la statue était encastrée dans une cuvette creusée sur ce bloc. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. 5 ; Holtzmann Pasquier, 1998, p. 258. 15, 16 ; Hamiaux Laugier Martinez 2014, fig. L’aile gauche est reconstituée à partir des nombreux fragments d’origine, tandis que la droite, presque entièrement manquante, est refaite en plâtre. Étude sur un type de navire rhodien, Lindiaka VII, p. 1-59, Hamiaux Laugier Martinez 2014, p. 158-159, fig. Champoiseau y décrit sommairement une plate-forme en marbre (le socle) sur des degrés en pierre calcaire encadrés de murs en même matériau, et donne un plan approximatif de ce qu'il pense être un monument funéraire[33]. RETOURS JUSQU'À 14 JOURS APRÈS LA RÉCEPTION, SERVICE CLIENTS À VOTRE SERVICE DU LUNDI AU VENDREDI. Ce monument est probablement un ex-voto offert par les Rhodiens pour commémorer une victoire navale remportée au début du IIe siècle av. J.-C.). DESCRIPTION Il se trouve au-delà de l'extrémité sud de la terrasse aménagée au IIIe s. av. Elle représente la déesse de la Victoire (Nikè en grec) et aurait été érigée par les habitants de Rhodes vers 190 av. Il abandonne sur l'île le plus gros bloc de la base, non sculpté[10]. Pourtant, beaucoup de gens ignorent le récit de sa légende. 1864-1866 : une première restauration est entreprise par Adrien Prévost de Longpérier, le conservateur des Antiques du Louvre à cette époque. Charbonneaux 1952, p. 44-46, pl. Celui-ci offre un point de vue parfait pour la contempler. Les blocs étaient assemblés entre eux par des goujons de métal (bronze ou fer) fichés dans des surfaces de joint. VICTOIRE de SAMOTHRACE Sculpteur et donateur inconnus Musée du Louvre - Paris Entre 220 et 185 av. Since 1884, it has been prominently displayed at the Louvre and is one of the most celebrated sculptures in the world. H. W. Janson described it as "the greatest masterpiece of Hellenistic sculpture". Le matériau de la base de la Victoire de Samothrace a été identifié dès 1905 comme du marbre des carrières de Lartos à Rhodes. Hamiaux 2001, p. 163-171, fig. 1939-1945 : à la déclaration de la Seconde Guerre mondiale en septembre 1939, la statue de la Victoire est descendue de sa base pour être évacuée et mise à l'abri avec les autres chefs-d'œuvre du musée du Louvre. Chaque rame étant actionnée par plusieurs rameurs, cela peut aussi convenir aussi à une tetrère (4 files de rameurs par bord) ou une pentère (5 files de rameurs par bord). Champoiseau a indiqué sur un plan général l'endroit où il a découvert la Victoire[32]. Elle a par ailleurs influencé le sculpteur français Abel Lafleur, qui a créé en 1929 une oeuvre d'art. La base est démontée entièrement et les blocs rejoignent la statue dans l'atelier[18], où ils sont dessinés et étudiés pour la première fois. 123, 124,132, 133, Hamiaux Laugier Martinez 2014, p. 159, 160, fig. "Cependant, la main trouvée à Samothrace en 1950 avait une paume ouverte et deux doigts tendus, ce qui suggère qu'elle ne tenait rien et qu'elle tenait simplement sa main levée dans un geste de salutation". La statue et la base sont indissociables pour assurer l'équilibre du monument, conçu comme un tout. La statue aurait été commanditée pour célébrer une bataille navale entre la … Les secrets de La Victoire de Samothrace C’est pour cela que Charles Champoiseau, consul de France dans l’empire ottoman et fan d’archéologie souhaite fouiller Samothrace.