Comme on ne sait rien du recteur local, celui qui assure le service du matin, le dimanche où Elizabeth et Jane quittent Netherfield[244], le clergé est représenté seulement par Mr Collins, qui ne donne pas une image bien reluisante de la profession. Il insiste lourdement sur sa belle situation, ses relations avec les de Bourgh, ajoutant assez grossièrement qu'elle aura du mal à trouver un parti plus intéressant que lui : « Votre dot est malheureusement si modeste qu'elle doit inévitablement contrebalancer l'effet de vos charmes et de vos aimables qualités »[175]. Hurst, gentleman sans fortune, a épousé la riche mais très roturière Louise Bingley (20 000 £ de dot)[N 64]. Grand classique de la littérature anglaise, Orgueil et Préjugés est à l'origine du plus grand nombre d'adaptations fondées sur une œuvre austenienne, tant au cinéma qu'à la télévision. Avril voit Elizabeth vivement rejeter l'amour de Darcy, mais, sous « le charme d'une matinée printanière », se plonger dans la lettre qui l'amène à réviser ses « premières impressions ». Il a été publié pour la première fois en avril 2009 en édition de poche, illustrée en noir et blanc3, et, en octobre de la même année, dans une édition de luxe, avec des illustrations additionnelles en couleurs4. Mais, soumis à l'entail, le domaine de son enfance n'appartient à la famille Bennet que jusqu'à la mort de Mr Bennet, et passera ensuite aux mains de Mr Collins. Peu célébrée de son vivant, elle est aujourd’hui connue à travers le monde, notamment pour Orgueil et Préjugés… Il jette d'abord son dévolu sur Jane, puis réoriente son choix sur Elizabeth, qui refuse, mi-irritée, mi-amusée par sa déclaration, et enfin s'imagine amoureux de Charlotte Lucas. Avec leur code de bonne conduite, les bals peuvent être considérés comme des allégories de la vie sociale[226], et les figures imposées de la danse comme des symboles des relations qui se créent entre les personnages : on voit ainsi au bal de Meryton, Bingley choisir Jane comme cavalière privilégiée dès leur première rencontre ; à celui de Netherfield, Elizabeth regretter l'absence de Wickham avec qui elle espérait danser, et subir comme un véritable supplice les deux danses avec Mr Collins[188]. To the rest of the family they paid little attention; avoiding Mrs. Bennet as much as possible, saying not much to Elizabeth, and nothing at all to the others. Jane Austen se méfie du « coup de foudre » et présente les deux mariages fondés sur une « première impression » ou un coup de tête comme voués à l'échec[N 61] : Monsieur Bennet a épousé Miss Gardiner, « séduit par sa jeunesse, sa beauté et l'apparence d'une heureuse nature »[68], mais elle s'est avérée disposer d'un esprit étroit et d'un total manque de jugement. Quant à ce Mr Darcy, rienà faire, elle nourrit à son encontre un solide préjugé. Je croyais que vous espériez, que vous attendiez que je me déclare »[C 11], alors qu'elle le déteste[129] et que, venant d'apprendre son rôle dans le départ de Bingley, elle relit les lettres de Jane, « comme si elle avait pris à tâche de s'exaspérer encore davantage contre [lui] ». Mr Collins est un jeune clergyman peu séduisant, peu intelligent, mais sûr de lui, pompeux et prétentieux. Le succès est plus grand que celui de Sense and Sensibility et la première édition de 1 500 exemplaires est épuisée au bout de six mois. Orgueil et préjugés, Jane Austen, Virginia Woolf, Valentine Leconte, 10/18. It is something to think of, and gives her a sort of distinction among her companions, The wisest and the best of men […] may be rendered ridiculous by a person whose first object in life is a joke. Elle a donc cherché d'autres façons de se faire remarquer. Malheureusement l'orgueilleux Mr Darcy, ami influent de Bingley , voit d'un très mauvais oeil son ami s'éprendre de Jane Bennett. La fin d'automne voit des départs sans larmes, et un mouvement important vers le nouveau centre d'intérêt, Pemberley[116]. Alors que Jane Austen s'interdit en général de rapporter les conversations masculines en dehors d'une présence féminine, il y a huit lettres écrites par les personnages masculins, ce qui leur donne plus de relief, car leur style épistolaire correspond parfaitement à leur caractère[167]. La venue des Bingley et de Darcy et la présence de la Milice vont cependant introduire des protagonistes extérieurs à ce milieu ; et l'amitié qui lie Elizabeth Bennet à Charlotte Lucas va élargir le cercle à Lady Catherine de Bourgh, la tante de Darcy, et créer des occasions de nouvelles interférences[55]. », Miss Bingley et sa sœur, qui ont appris les bonnes manières, respectent les règles de « la visite de politesse », (censée durer au moins un quart d'heure, mais pas plus d'une demi-heure) mais tout juste, « il semblait à Elizabeth que, si sa famille avait cherché à se mettre en valeur durant la soirée, il aurait été impossible de le faire avec plus d'esprit ou davantage de succès », « J'ai été habitué à considérer la poésie comme l', Every thing nourishes what is strong already. Collins se marie par devoir, car un clergyman doit donner l'exemple, et l'identité de sa future épouse importe peu. Ayant épousé une femme apparemment dotée d'une heureuse nature, mais dont il a rapidement découvert l'esprit étroit et le manque de jugement, il a pris l'habitude de se réfugier dans sa bibliothèque, au milieu de ses livres[68],[62]. Elizabeth y joue, au moins une fois, du piano. Ils vivent dans le Hertfordshire, en Angleterre, sous … Résumé Orgueil et préjugés est le plus connu des six romans achevés de Jane Austen. Il est considéré comme l'une de ses œuvres les plus significatives et est aussi la plus connue du grand public. Résumé de l’oeuvre : Orgueil et préjugés est le roman le plus populaire de Jane Austen. Les filles Bennet auront maintenantbien du mal à trouver un époux et jamais Mr Darcy ne consentira à s’unir avecla sœur d’une femme perdue. « Emporté par le flot de [ses] sentiments », il est d'un parfait ridicule, car, à travers lui, l'autrice se moque du langage convenu et passionné des romans sentimentaux[129]. Elle est prête à aimer Elizabeth de tout son cœur, et il est certain que son frère a beaucoup d'affection pour elle, même s'il en fait peu étalage : « Il n'y a rien qu'il ne ferait pour elle » dit Mrs Reynolds[95],[96]. Mrs Bennet recommence à trouver Darcy « charmant », après l'avoir longtemps traité de « disagreeable », quand elle apprend qu'Elizabeth va l'épouser, et ne voit que l'aspect matériel de ce mariage et le luxe qu'il va procurer à sa fille : « Comme vous allez être riche et considérée ! Les bals, moments privilégiés pour espérer rencontrer un futur conjoint, jouent de ce fait un rôle essentiel[188]. They had all been very ill-used since she last saw her sister. Résumé : Orgueil et Préjugés est un livre classique qui raconte l’histoire de cinq jeunes sœurs du nom de Bennet, vivant au 19 e siècle et qui ont l’âge de se marier. Il reconnaît lui-même qu'il dépense entièrement ses revenus (his whole income)[182] : Mrs Bennet n'a aucun goût pour l'épargne, et par insouciance, autant que par faiblesse, son mari la laisse mener grand train. Orgueil et Préjugés (Pride and Prejudice) est un roman de la femme de lettres anglaise Jane Austen paru en 1813. Un certain nombre de mariages possibles sont évoqués : celui dont rêve Caroline Bingley pour assurer l'ascension sociale de son frère, avec Miss Darcy, et ensuite la sienne, en épousant Mr Darcy ; celui qu'a programmé Lady Catherine, entre sa fille et son neveu Darcy pour consolider leur fortune et leur position sociale, « car ils sont destinés l'un à l'autre depuis leur naissance » (le colonel Fitzwilliam, son autre neveu, n'étant pas un héritier, mais seulement un second fils, n'a pas le prestige du propriétaire de Pemberley) ; le colonel, de son côté, fait comprendre à Elizabeth qu'elle lui plaît beaucoup, mais, étant cadet de famille, il ne peut guère se marier selon son choix ; Wickham courtise Miss King lorsqu'elle hérite de 10 000 livres[204], et Mrs Bennet, enfin, aurait été ravie de voir Elizabeth devenir Mrs Collins, même si le mariage aurait été particulièrement mal assorti et probablement malheureux. L'évocation de « Saint James » revient comme un leitmotiv chez Sir William, et Mr Collins emploie des clichés usés comme la métaphore de « la branche d'olivier ». Darcy est sérieux et peu bavard, mais parfaitement capable de sous-entendus ironiques, dont Miss Bingley fait les frais. Pour elle le bonheur se mesure exclusivement en termes financiers. BY THE AUTHOR OF "SENSE AND SENSIBILITY" &c. (, Elle aurait, par exemple, refusé de rencontrer, George Henry Lewes (1817-1878), philosophe et critique littéraire et théâtral réputé à l'époque, écrit en 1852, « Elle fait parler et agir ses personnages comme ils parlent et agissent dans la vie de tous les jours, et elle est la seule artiste à avoir fait cela avec succès et de façon agréable. Il est donc naturel de ne laisser les plus jeunes fréquenter les bals qu'une fois leurs aînées mariées. Dans le schéma actanciel, elle joue le rôle d'un opposant. ». Aussi Jane Austen décrit-elle une Mrs Bennet angoissée par l'avenir de ses cinq filles et obsédée par le désir de les voir faire un « bon mariage », fût-ce avec un mauvais mari, puisqu'à la mort de Mr Bennet, le domaine de Longbourn leur échappera. Ces révélations troublent profondément Elizabeth, qui commence à sedemander si elle n’a pas fait fausse route en ce qui concerne Mr Darcy. Il détaille ensuite longuement les motifs de son attitude à l'égard de Wickham : ce compagnon d'enfance, joueur, fourbe et dépravé, coureur de dot, a failli l'été précédent réussir à persuader sa sœur Georgiana, alors âgée de quinze ans, de s'enfuir avec lui. On peut considérer que ce sont toutes des costume dramas. Imaginons alors la joiede Mrs Bennet quand le domaine voisin de Netherfield est loué par le riche etjeune Mr Bingley. Mère de cinq filles, jolies certes, mais sans aucun héritage à espérer, elle est obsédée par l'impérieuse nécessité de les marier, en leur trouvant de préférence un prétendant fortuné. Achetez neuf ou d'occasion. « J'imagine que Monsieur Darcy accorde trop de valeur à n'importe quel portrait d'elle pour aimer l'idée d'en exposer un à la vue du public. Bien que l'on ne sache pas son âge, on peut l'estimer entre dix-huit et dix-neuf ans. Ils sont récompensés en étant toujours accueillis « dans les termes les plus intimes » à Pemberley dans la famille recomposée, autour de Mr et Mrs Darcy[241]. Avant ce moment essentiel, chacun des deux protagonistes connaissait un ou plusieurs éléments que l'autre ignorait : ainsi, Darcy connaissait le caractère de Wickham, et Elizabeth les sentiments de sa sœur. Le roman dure quinze mois[117],[118]. Révisé en 1811, il est finalement édité deux ans plus tard, en janvier 1813. Elles fonctionnent comme une métaphore et un modèle de leur situation relative et de leur devenir : Jane Austen utilise, d'ailleurs, pour parler d'invitation à danser, les mêmes mots que pour une demande en mariage : « demander la main », « engager » une partenaire[227]. C’est également le premier qu’elle écrit. La vérité, comme elle l'apprend plus tard, est fort différente : débauché et joueur[N 30], il a échoué, l'été précédent, à enlever la riche Georgiana Darcy et, pressé financièrement, il s'est engagé dans la milice, ce qui explique sa venue à Meryton. C'est pourtant une demeure à l'atmosphère joyeuse et aimable[254], où Jane passe l'hiver et Elizabeth fait étape en allant dans le Kent et en en revenant. C’est le cousin qui héritera du domaine quand MrBennet mourra. Single women have a dreadful propensity for being poor, which is one very strong argument in favour of matrimony[187]. C'est le XXe siècle qui, à partir de 1938, a donné un visage aux personnages d’Orgueil et Préjugés, à travers de multiples adaptations, au théâtre, au cinéma et surtout à la télévision. L'auteur en fait une marionnette aussi ridicule dans son comportement que dans son langage[N 40] : « Mr Collins était dépourvu d'intelligence, et ni l'éducation ni l'expérience ne l'avaient aidé à combler cette lacune de la nature »[C 8]. Car Jane Austen ne se veut pas moraliste et ne cherche pas à réformer le monde[137] : comme le Figaro du Barbier de Séville de Beaumarchais, elle « se presse de rire de tout, de peur d'être obligée d'en pleurer »[N 42]. L'importance et la variété des dialogues, outre qu'elles rappellent le rôle que tenait l'art de la conversation dans les relations sociales et mondaines de la bonne société[138], permettent de donner à chaque personnage un style correspondant à son caractère. Leur mère ne semble pas leur inculquer des principes d'économie domestique : elle se moque de Charlotte devant aller en cuisine superviser la confection de tartelettes[236]. Cela vaut un titre, « Votre dot est malheureusement si modeste qu'elle doit inévitablement contrebalancer l'effet de vos charmes et de vos aimables qualités », « la soudaine acquisition de dix mille livres était le charme le plus remarquable », « peuvent souhaiter bien autre chose que le bonheur [de leur frère] ; elles peuvent souhaiter pour lui plus de richesses et de considération, elles peuvent souhaiter qu'il épouse une jeune fille qui lui apporte fortune, hautes relations et honneurs », « Seule son aversion pour la dépendance les a empêchés de dépenser plus que leurs revenus », Imprudence or thoughtlessness in money matters, would be unpardonable in, « toujours été persuadée que des ressources aussi modestes que [celles des Wickham] seraient insuffisantes entre les mains de deux personnes aussi prodigues et aussi insouciantes de l'avenir », « être maîtresse de Pemberley, cela doit être quelque chose », To be mistress of Pemberley might be something, « le meilleur des propriétaires et le meilleur des maîtres », « une entrevue avec Mr Bennet courte mais satisfaisante », « C’est une vérité universellement reconnue qu’un jeune homme qui a de la fortune doit chercher à se marier… », « Je suis résolue à agir de la manière qui me permettra d'assurer mon propre bonheur, sans tenir compte de vous ou de toute personne n'ayant aucun lien avec moi », « Oui, vous êtes la fille d'un gentleman, mais qu'était votre mère ? Aussi, lorsque Darcy (qui, à sa grande surprise, est tombé amoureux d'elle) la demande en mariage (avec hauteur et condescendance, car il a le sentiment de déchoir en contractant un mariage avec elle du fait de la condition inférieure de sa famille et il ne s'en cache pas), elle le refuse tout net, lui reprochant son orgueil et sa vanité, affirmant qu'elle n'épousera jamais l'homme qui a empêché le bonheur de Jane et a honteusement traité Wickham. Elles furent vite reparties, se levant avec un empressement qui déconcerta leur frère, et se hâtant de quitter les lieux comme si elles étaient pressées d'échapper aux civilités de Mrs Bennet. Le mariage de Jane n'est rien à côté, rien du tout ! Pourtant, les bouleversements induits par la Révolution française puis les guerres napoléoniennes ne semblent visiblement toucher l'Angleterre rurale décrite dans Orgueil et Préjugés que par la présence du régiment de l'armée territoriale, cantonné pour l'hiver à Meryton[N 53], et pour l'été suivant à Brighton[N 54]. Les premiers mots parodient le raisonnement philosophique, mais appliqué à une réalité banale à l'époque : le lecteur est invité à comprendre, par antiphrase, que ce sont les jeunes filles sans fortune qui sont désespérément à la recherche d'un mari fortuné, et doit s'attendre à une satire des conventions sociales. », « le roman écrit par une femme le plus aimé », Selon un usage de l'époque, Darcy porte comme prénom le (noble) nom de famille de sa mère. Frivole, égoïste, facilement rancunière, elle n'aime pas beaucoup Elizabeth, adore sa benjamine, Lydia, qui lui ressemble beaucoup, au point de tout lui passer, invoque, en cas de difficultés, le prétexte de ses « pauvres nerfs » et parle beaucoup pour ne rien dire[62]. Au reste de la famille, elles accordèrent peu d'attention, évitant autant que possible Mrs Bennet, parlant peu à Elizabeth et pas du tout aux autres. Si on restait silencieux pendant une demi-heure, cela paraîtrait bizarre », « C'est une préfiguration humoristique de sa réponse à sa première demande en mariage », Elle le qualifie ainsi lorsque son père s'inquiète de la voir prête à épouser un homme qui lui paraissait naguère aussi odieux, Il s'agit d'objets brodés ou peints (comme ceux qu'a faits Elinor dans, Souci constant des moralistes de l'époque, et particulièrement de. I do not blame Jane » she continued, « for Jane would have got Mr Bingley if she could. Le soir même, elle poursuit sa lettre et revient sur sa déception de ne rien avoir vu qui ressemble à Elizabeth. Ce succès est cependant relatif : les mille exemplaires de la première édition du roman historique de Walter Scott Waverley sont épuisés en deux jours, et il est réédité quatre fois dans la seule année 1814 et Rob Roy, du même auteur, se vend à dix mille exemplaires en quinze jours en 1817[29]. Elizabeth dit à Darcy pendant qu'ils dansent à Netherfield, « Il faut bien échanger quelques mots, vous savez. Elle est persuadée que cette dernière épreuve va amener Darcy à définitivement renoncer à son attirance pour elle. Mais la fuite de Lydia avec Wickham l'empêche d'approfondir ces découvertes, et l'enfonce dans le silence, la douleur et la solitude à son retour à Longbourn. Pourtant, Mr Darcycommence à apprécier la vive intelligence d’Elizabeth, mais c’est trop tard :en effet, par ses réparties piquantes, celle-ci le tient désormais à distance.Elle est entretenue dans cet état d’esprit par Mr Wickham, séduisant officieret beau parleur, qui connaît Darcy depuis l’enfance et le décrit comme un êtredur, ingrat et froid. Fiche de lecture Orgueil et Préjugés - Résumé détaillé et analyse littéraire de référence, Jane Austen, Les Éditions de l'Ebook malin. Depuis 1938, le roman ne cesse d'être adapté ou transposé, surtout à la télévision, mais aussi au cinéma et même, en 2012-2013, sous forme d'une web-série, chaque adaptation reflétant la sensibilité de l'époque de sa création. Elizabeth a « toujours été persuadée que des ressources aussi modestes que [celles des Wickham] seraient insuffisantes entre les mains de deux personnes aussi prodigues et aussi insouciantes de l'avenir »[81]. Ce gentleman, peu fortuné mais propriétaire d'une résidence londonienne, a des centres d'intérêt particulièrement limités : les cartes, la chasse, la bonne chère… et les siestes sur le sofa[82], quand aucune des autres activités n'est possible. questions.digischool.fr est le service digiSchool dédié aux questions réponses entre étudiants: un répertoire de milliers de questions et milliers de réponses autours des diverses thématiques étudiantes afin de vous entraider et obrenir les meilleures informations et … La loi écossaise restant plus tolérante, puisque l'on peut s'y marier sans le consentement des parents dès quatorze ans pour les garçons et douze ans pour les filles[193], c'est à Gretna Green, première ville écossaise rencontrée en venant d'Angleterre, que se rendent les couples trop jeunes désireux de se marier. Orgueil et préjugés est sans doute le plus romanesque et le plus anglais des romans anglais. Récemment nommé recteur de Hunsford, dans le Kent, il cherche à prendre femme, comme le lui a conseillé Lady Catherine de Bourgh, sa protectrice, et a jeté son dévolu sur Elizabeth, à la grande satisfaction de Mrs Bennet, qui voit déjà ses deux aînées mariées. On peut donc faire le parallèle entre le caractère de ce personnage et celui de ses amies Catherine et Lydia Bennet. C'est la troisième des filles de Mr et Mrs Bennet, et la seule à n'être pas jolie. Mais chacun se méprenait sur les sentiments de l'autre : lui était persuadé qu'elle « attendait sa déclaration », et elle, contrairement au lecteur, ignorait totalement les sentiments qu'elle lui inspirait. Elle n'écoute personne, n'a aucun sens des convenances, et s'enfuit avec Wickham, dont elle s'est entichée, persuadée qu'il va l'épouser, sans se soucier des conséquences de son acte, ni pour elle-même ni pour la bonne réputation de ses sœurs. Ainsi, trois phrases suffisent à décrire la scène qui se joue à Longbourn, quand les Bingley apportent en personne l'invitation au bal[146]. À ce titre, la première phrase du roman est aujourd'hui « universellement connue »[N 39] : « It is a truth universally acknowledged, that a single man in possession of a good fortune, must be in want of a wife » (« c'est une vérité universellement reconnue qu'un célibataire pourvu d'une belle fortune doit forcément être en quête d'une épouse »), par la façon incisive et ironique à la fois dont Jane Austen entre immédiatement dans le vif du sujet. Quand Darcy vient déclarer sa flamme à Elizabeth[97], il est persuadé qu'elle attend sa demande, comme il le lui explique plus tard : « Voyez quelle était ma vanité ! Les nouvelles circulent vite dans le voisinage et … C'est la sœur de Lady Anne (mère de Darcy et Georgiana) et de Lord***, père du colonel Fitzwilliam. Lorsqu'un riche jeune homme, Mr Bingley, loue Netherfield, le domaine voisin, elle espère vivement qu'une de ses filles saura lui plaire assez pour qu'il l'épouse. Cet humour à froid à l'égard des membres de sa famille est, comme sa propension à se retirer dans sa bibliothèque, une manifestation de son détachement, de son refus des responsabilités[97]. Décryptez Orgueil et Préjugés de Jane Austen avec l¿analyse du PetitLitteraire.fr ! Ainsi, pour les deux sœurs Bennet non mariées, elle envisage un mariage satisfaisant pour Catherine, avec un clergyman installé près de Pemberley, tandis que la pauvre Mary se contente d'épouser un des clercs de son oncle Philips, parfaitement satisfaite d'être un objet d'admiration à Meryton[C 18],[285]. Elle propose le manuscrit à un autre éditeur londonien, Thomas Egerton, de Whitehall. Au cours du bal organisé à Netherfield où il invite Elizabeth à danser, Darcy se rend compte que le mariage de Bingley avec Jane Bennet est considéré comme pratiquement acquis par la société locale, et avec l'aide de Miss Bingley qui, comme lui, le considère comme une mésalliance, convainc Charles Bingley de passer l'hiver à Londres. Que faut-il retenir d¿Orgueil et Préjugés, le roman incontournable de la littérature anglaise ?Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette ¿uvre dans une fiche de lecture complète et … Mais, comme elle ne voulait pas se fermer la porte de Pemberley, elle « liquida tout son arriéré de politesse vis-à-vis d'Elizabeth » (paid of every arear of civility to Elizabeth) après son mariage avec Darcy, ironise Jane Austen[81]. Cela vaut un titre[173] ». I ... mille livres de rente venir s’installer dans le voisinage. Non que les demoiselles Bennett soient laides, mais elles n'ont pas de fortune. Quel dommage qu'une créature aussi douée soit morte si tôt ! Notre édition bilingue aide le lecteur à mieux … Ce n'est pourtant qu'en 1813 qu'il … Orgueil et Préjugés présente diverses façons, dans le cadre des strictes règles sociales qui régissent la bonne société[138], de faire sa cour à une jeune fille, et comment celle-ci répond aux avances, les sollicite, les rejette ou les ignore, ce qui est une possible source de quiproquo. Mais les déplacements ont aussi une valeur symbolique. La narratrice extradiégétique leur ménage quatre occasions de danser ensemble, toutes dans la première partie d’Orgueil et Préjugés, au cours de trois bals clairement identifiés, plus la surprenante invitation de Darcy à Elizabeth, pendant son séjour à Netherfield. But Lizzy! Cette remarque n'est pas mercantile, Elizabeth ayant prouvé, en repoussant Darcy à Hunsford, qu'elle n'est pas éblouie par sa fortune. Les villes ont des connotations sociales négatives[250]. Elle ne voit pas la distinction et l'élégance des manières de la classe sociale supérieure où elle rêve de voir entrer Jane, mais seulement ses avantages matériels et financiers[234]. ». La dernière modification de cette page a été faite le 18 janvier 2021 à 15:27. Jane Austen reprend son roman entre mai 1811 et l'automne 1812[N 5], et change son titre, First Impressions en Pride and Prejudice, car en 1801 est sorti un roman de Mrs Holford, lui-même intitulé First Impressions[24]. Les différentes scènes de bal sont particulièrement développées, car elles jouent un rôle essentiel dans la diégèse : terrain neutre où les personnages se rencontrent, ce décor se prête à de multiples intrigues[221].