Plusieurs hypothèses ont donc été avancées, aucune n'étant pleinement satisfaisante. Dans son essai Les Portes de la perception (The Doors of Perception, 1954), Aldous Huxley cite Vermeer comme exemple de peintre parvenu dans une certaine mesure à saisir les subtilités des textures comme peut les faire percevoir l’usage de la mescaline (ou d’autres drogues similaires). Fin du suspense, il s’agit de La Laitière de Johannes Vermeer, réalisé vers 1658. Voir plus d'idées sur le thème La laitière, Johannes vermeer, Peinture. En 1954, le précurseur du Pop art Robert Rauschenberg utilise, avec d'autres chromos de chefs-d'œuvre de l'histoire de l'Art, une reproduction de Vermeer pour son combine painting intitulé Charlene (Stedelijk Museum, Amsterdam). Le marché de l’art — tant pour les peintres que les marchands de tableaux — subit tout naturellement un arrêt brutal[71]. Si l'on ajoute à cela le fait que son grand-père maternel, Balthasar Gerrits, fut mêlé à partir de 1619 à une sombre histoire de fausse monnaie, qui se finit par la décapitation en 1620 des deux commanditaires[28], mais aussi la situation ruineuse dans laquelle mourut son père en octobre 1652, laissant à son fils plus de dettes que d'actifs, on pourra se faire une idée assez peu reluisante de la famille de Vermeer — même si l'on a, d'un autre côté, mis en avant l'extrême solidarité qui en unissait les membres[29]. Vermeer connaît une gloire certaine en France lors de l'« Exposition hollandaise : tableaux, aquarelles et dessins anciens et modernes » qui s'est tenue au musée du Jeu de Paume d'avril à mai 1921. La signification des toiles ultérieures sera cependant beaucoup moins claire, et plus ouverte. Les archives de Delft enregistrent son nom sous diverses variantes : « Dignum Balthasars » pour le baptême de Johannes, mais aussi « Dijna Baltens » sur son acte de décès, le 13 février 1670 à la Nieuwe Kerk. Victor de Stuers, « Holland op zijn smalst ». Votre compte; Contact; Posters & Reproductions. Deux de ses premières œuvres, peintes vers 1655, Le Christ chez Marthe et Marie, et Sainte Praxède (dont l'attribution reste encore fortement contestée), témoignent d'une inspiration proprement catholique, de même que l'un de ses derniers tableaux, L'Allégorie de la Foi (vers 1670-1674), commande vraisemblable d'un riche mécène catholique ou d'une schuilkerk[43] : le calice sur la table rappelle la croyance dans le sacrement de l’Eucharistie, et le serpent, figure symbolique de l'hérésie, violemment écrasé par un bloc de pierre au premier plan, ne pouvait que choquer les protestants[44]. Les maisons qu'il a occupées à Delft ont disparu. L’illustratrice : Florence Koenig. Ce jeu de simulation économique a été l’un des plus complexes de l’ère de l’ordinateur personnel 8 bits. Ensemble de bracelet et boucles d'oreilles inspiré de la peinture de la Laitière de Vermeer. Site consacré à l'ouvrage de Philip Steadman. Il faut attendre 1816 pour le voir apparaître dans une entrée à part entière de l'Histoire de la peinture de notre pays de Roeland van den Eynden et Adriaan van der Willigen, à la faveur de sa réputation auprès des collectionneurs, dont pas un « ne soit prêt à payer des sommes très élevées pour posséder une de ses toiles[89] ». Stylo à bille de luxe, à l'encre bleue, dans un magnifique coffret cadeau, avec une image du célèbre tableau de Jonannes Vermeer, le célèbre artiste néerlandais. En 1935, le musée Boijmans Van Beuningen de Rotterdam consacre à Vermeer sa première exposition, regroupant huit de ses tableaux[106] sous le titre « Vermeer, origine et influence : Fabritius, De Hooch, De Witte ». Autre thématique morale, celle de la vanité, avec les bijoux, colliers de perles, lourds pendants d'oreilles, etc., que l'on retrouve d'une toile à l'autre — sans que le sens soit pour autant jamais totalement arrêté[114]. Elle déménage alors de Gouda avec sa fille Catharina, pour s'établir à Delft, où elle achète une maison assez spacieuse de l’Oude Langendijk, dans le « Coin des papistes » — le quartier catholique de Delft[45]. La pièce maîtresse de la collection était un Vermeer ; le joueur qui réussissait à se l’approprier remportait habituellement la partie. "Vermeer, le Sphinx de Delft, une expression à laquelle nous voulons tordre le cou", affirme sans ambages Blaise Ducos, l'un des commissaires de l'exposition qui ouvre demain jusqu'au 22 mai. Le Sainte Praxède, copie d’un tableau de Felice Ficherelli, portant la signature et la date « Meer 1655 » (ce qui en ferait la première œuvre connue du peintre) continue par exemple de faire débat[161]. La Laitière tableau de Johannes Vermeer ... Jan Vermeer van Delft 021.jpg 1 872 × 2 096 ; 3,09 Mio. Son faux le plus retentissant, parmi d'autres toiles encore[168], reste cependant Le Christ et la femme adultère, qui fut acquis en 1943 par Hermann Göring, jaloux de L'Art de la peinture que possédait Hitler. Outre le boulanger — largement enrichi — van Buyten, on a mis en évidence[67] le rôle essentiel joué par Pieter Claesz. Selon une déposition devant notaire datant de 1663 effectuée par Tanneke et Gerrit, citée par John Michael Montias, consultable sur le site. « Vermeer » redirige ici. De même, l'attribution de La Fille au chapeau rouge et La Jeune Fille à la flûte a fait l'objet de controverses. Afficher dans Street View. Les intérieurs comportent dix-huit « tableaux-dans-le-tableau », très différents des compositions de Vermeer lui-même : six paysages dont une marine, quatre tableaux religieux (Moïse sauvé des eaux par deux fois, un Jugement dernier et un Christ en croix de Jacob Jordaens), trois Éros triomphant, L'Entremetteuse de Dirck van Baburen (que possédait Maria Thins[63]) reprise deux fois, dans Le Concert et Jeune femme jouant du virginal, une Charité romaine, un portrait d'homme et une Nature morte aux instruments de musique[152]. En mai 1672, il fait partie, avec Hans Jordaens (en), un autre peintre de Delft, du groupe de trente-cinq peintres chargés d'authentifier à La Haye la collection de douze toiles, dont neuf attribuées à des maîtres vénitiens[59], vendues à Frédéric Guillaume, Grand Électeur de Brandebourg, par le marchand d'art Gerrit van Uylenburgh (en). Depuis sa redécouverte à la fin du XIXe siècle, l'œuvre de Vermeer n'a pas cessé d'inspirer les écrivains[195]. « Vous m'avez dit que vous aviez vu certains tableaux de Vermeer, vous vous rendez bien compte que ce sont les fragments d'un même monde, que c'est toujours, quelque génie avec lequel ils soient recréés, la même table, le même tapis, la même femme, la même nouvelle et unique beauté, énigme à cette époque où rien ne lui ressemble ni ne l'explique, si on ne cherche pas à l'apparenter par les sujets, mais à dégager l'impression particulière que la couleur produit[147]. On en oublierait presque que cette oeuvre de petite taille est l'un des joyaux de la peinture de … Alors que la maison était encombrée de lits et de berceaux[53], ses scènes de genre ne représentent jamais d'enfants : seule La Ruelle en montre deux, de dos, occupés à jouer devant la maison. Aussi Jansz. Au moins trois œuvres représentent en outre des bustes de femmes seules, La Jeune Fille à la perle, Portrait d'une jeune femme et La Fille au chapeau rouge (en exceptant La Jeune Fille à la flûte, à l'attribution encore contestée). « Maria Thins apparut pour la première fois en tant que modèle pour la dame dans, Maria Thins first appeared as the model for the madam in Vermeer's early. On n'a identifié de lui aucun portrait attesté. Marcel Proust vouait une admiration à Vermeer, et tout particulièrement à la Vue de Delft, qu'il avait découverte à La Haye, et qu'il revit, avec deux autres toiles du maître, à Paris en 1921, lors d'une exposition consacrée aux maîtres hollandais se tenant au musée du Jeu de Paume. Sa technique est la peinture à l'huile sur toile et son format est de 45,5 cm de hauteur et 41 cm de largeur. Ce mariage permettra à Vermeer de connaître temporairement la prospérité financière. La peinture mesure 45.5 cm de hauteur sur 40.6 cm de largeur. Ainsi, dans La Jeune Fille au verre de vin réalisé vers 1659-1660, la sous-couche correspondant aux ombres de la robe de satin rouge est constituée d'outremer naturel : le mélange de rouge et de vermillon appliqué par-dessus acquiert de la sorte un aspect légèrement pourpre, frais et tranchant, d’une très grande force[145]. En 1998, l’Américaine Tracy Chevalier publie le roman La Jeune fille à la perle (Girl with a Pearl Earring) qui a pour sujet la création du tableau du même titre. Ce nombre, assez exceptionnel dans la Hollande du XVIIe siècle[49], dut constituer une charge considérable pour la famille, et explique peut-être le prêt qu'il se voit obligé de demander en novembre 1657 à Pieter Claesz. « Erroneously Attributed Vermeer's and Fakes » sur essentialvermeer.com. Un peintre parcimonieux. Comme l’écrit l’historien Élie Faure, « Vermeer de Delft résume la Hollande ». Appel à témoin et offre de récompense, toujours valables, sur le site du musée Gardner. L'hypothèse d'un Vermeer « peintre de la réalité » a donc conduit à des reconstitutions de la maison de Maria Thins, pour tenter de recréer l'atelier du peintre[142]. Son œuvre comporte également deux paysages, deux extérieurs prenant comme sujet sa ville, généralement mis au rang de ses chefs-d'œuvre : La Ruelle, célébrée par exemple par Thoré-Burger, et la Vue de Delft, qu'admira tant Marcel Proust, et à sa suite, Bergotte, le romancier d'À la recherche du temps perdu. On pense généralement, sans en avoir pour autant la preuve, que Johannes s'est entre-temps converti au catholicisme, pour expliquer la levée des réticences de Maria Thins[41]. Réécouter une émission. Johannes Vermeer - Het melkmeisje - Google Art Project (fragment).jpg 1 776 × 2 369 ; 1,3 Mio. La dernière modification de cette page a été faite le 14 janvier 2021 à 09:24. Il connaîtra le même honneur une seconde fois, en 1672[58]. On ne connaît de Vermeer ni dessin ni estampe. — tendraient cependant à confirmer le fait que Vermeer recopiait sans en corriger les effets, même les plus surprenants, l'image reflétée par un instrument d'optique. Montias, 1986. La proximité la plus évidente est à trouver du côté de Pieter de Hooch, qui arrive à Delft vers 1653[128]. Joseph Pennell remarque en effet, dans L'Officier et la jeune fille riant, la disproportion entre le soldat de dos, au premier plan, et la jeune fille au centre de l'espace représenté, selon un effet quasi photographique caractéristique des intérieurs de Vermeer. Un tableau de Vermeer joue également un rôle central dans Jeune fille en bleu hyacinthe (Girl in Hyacinth Blue, 1999), un roman d'une autre Américaine, Susan Vreeland. La composition dégage un calme tranquille, le seul mouvement est le flot de lait dans le bol. Les deux artistes ont pu alors se fréquenter, ou du moins créer une émulation : ensemble, ils contribueront à créer un style nouveau de peinture de genre en reproduisant les effets réalistes de lumière et de texture[129]. Il a été réalisé en 1658. La récurrence des cadrages en légère contre-plongée, choisis dans vingt toiles, a en outre pu faire avancer l'idée que la chambre noire de Vermeer était posée sur une table, toujours à la même hauteur et à la même distance de la scène à représenter[140]. Quelques toiles en revanche semblent au contraire valoriser des activités domestiques en présentant des modèles de vertu, comme La Laitière ou La Dentellière[115]. Mais ces résurgences ne prouvent rien, et peuvent s'expliquer simplement par un voyage de Vermeer à Amsterdam — facilement concevable, même à cette époque — pour s'inspirer des meilleurs peintres du moment[33]. Tout son art se concentre dans cette toile, exécutée vers 1665, dont chaque coup de pinceau semble longuement mûri. Vermeer travaillait lentement, ne réalisant, semble-t-il, pas plus de trois tableaux par an, pour un total évalué entre quarante-cinq et soixante œuvres sur l'ensemble de sa carrière[61] — ni sa célébrité acquise à Delft, ni ses soucis financiers, qui commencent vers 1670, n'ayant accéléré cette cadence[62]. Vermeer ne peignit que 37 toiles, qui reflètent un univers singulier. « Bien qu'aucune des assistantes de Vermeer n'ai été objectivement identifiées, les critiques ont suggéré que sa femme Catharina ou une de ses filles, Maria (née vers 1654) ou Elisabeth (née 1657), ont posé pour certaines de ses peintures. Maria Thins perd ainsi durablement les revenus de ses fermes et domaines situés près de Schoonhoven. Fin du suspense, il s’agit de La Laitière de Johannes Vermeer, réalisé vers 1658. Ainsi, l'homme de la Jeune Fille au verre de vin semble être le même que dans La Leçon de musique interrompue. modifier - modifier le code - modifier Wikidata. Étrangement, même après la faillite de Vermeer consécutive aux événements survenus en 1672, il continua à utiliser sans retenue ce coûteux pigment, notamment pour Une dame assise au virginal (vers 1670-1675). Vermeer reste essentiellement connu pour ses scènes de genre. ». Hormis le Portrait de jeune femme, d'exécution tardive, entre 1672 et 1675, et qui pourrait avoir été peint par un Vermeer aux abois, contraint par la nécessité de pratiquer un genre alors très rémunérateur[118], les autres représentations de femmes ne sont pas à proprement parler des portraits[119], dans la mesure où leur but est moins de fixer sur la toile l'identité d'une personne réelle, qui serait le commanditaire, que de s'attacher à un « morceau de peinture », une attitude sur le vif — le regard par-dessus l'épaule, les lèvres entrouvertes —, une coiffe exotique, si ce n'est improbable — chapeau rouge ou turban, à la manière de l'autoportrait présumé de Jan van Eyck (1433) —, de lourds pendants d'oreilles accrochant la lumière[120]. Par exemple, le catalogue de la vente où figure Le Concert en 1804 précise que « les productions [de Van der Meer, de Delft] ont toujours été regardées comme classiques, et dignes de l'ornement des plus beaux Cabinets[84]. Le 20 avril, le mariage est conclu à Schipluiden, un village proche de Delft, et le couple s'installe d'abord un temps au « Mechelen », l'auberge héritée du père[40]. En bas à droite, des cupidons sont dessinés en bleu sur des carreaux de faïences blanches. « bien qu'aucune preuve historique reliant les jeunes filles de Vermeer à des personnes connues n'ai survécu, les habitudes de travail et le style de vie de l'artiste suggèrent qu'il pourrait avoir employé sa femme, ses filles et peut-être même une femme de ménage de la famille pour poser dans certaines de ses scènes d'intérieur. Vermeer n'est réellement mis en lumière que dans la deuxième moitié du XIXe siècle, à partir du moment où le critique d'art et journaliste français Théophile Thoré-Burger lui consacre une série d'articles publiés en 1866 dans la Gazette des beaux-arts. Et sur les quelque quarante-cinq peintures qu'il exécuta vraisemblablement au cours de sa carrière[159], ce qui constitue déjà une production extrêmement faible, seules trente-sept sont actuellement conservées, certains spécialistes réduisant encore ce nombre, en raison du caractère douteux de certaines attributions. Et l'encoignure de la pièce percée de fenêtres à volets modulables sur le mur de gauche, qui revient d'une toile à l'autre, peut justifier, non seulement le fait que la quasi-totalité des toiles de Vermeer soit éclairée de la gauche vers la droite — si ce n'est La Dentellière, La Fille au chapeau rouge et La Jeune Fille à la flûte —, mais également les variations de l'intensité lumineuse en fonction des volets ouverts ou fermés, à l'instar de ce que montrent les reflets sur le globe de cristal suspendu dans L'Allégorie de la foi. Autres artistes delftois figurant dans l'entourage de la famille : le peintre de natures mortes Evert van Aelst, ou encore Gerard ter Borch, qui signe avec Vermeer un acte notarié en 1653[32]. In any case, the prognathous girl with the widely spaced eyes resemble, perhaps, the young sitter in the Study of a Young Girl, « Certains chercheurs sur Vermeer, y compris Arthur Wheelock de la National Gallery, croient que la femme de Vermeer, Catharina, a posé plus d'une fois et peut constituer une candidate pour, Some Vermeer scholars, including Arthur Wheelock of the National Gallery, believe that Vermeer's wife Catharina posed more than once and may be a candidate for this picture. The same woman also posed in the, « La candidate la plus évidente, mais tout à fait improbable, serait Janet Vogel dont les armoiries se dressent au-dessus de la fenêtre ouverte. Dans Leçons de ténèbres (Éditions de la Différence, 2002), traduit de l'italien, Lezioni di tenebre (2000), Patrizia Runfola imagine une scène de redécouverte d'un tableau de Vermeer, dans la nouvelle La vie allègre. […] Il n'est pas exclu que la propre femme de Vermeer, Catharina Bolnes, ai posé pour la peinture. Le XIXe siècle, qui redécouvre son art, s¿extasie devant ses scènes de genre auréolées de mystère et ses figures féminines capturées dans l¿instant. À travers huit épisodes, elle suit dans le temps la trace d’une peinture fictive, un procédé qui auparavant avait été développé par Annie Proulx dans Les Crimes de l'accordéon (1996), dont est tiré le film The Red Violin (1998). On a donc proposé d'y voir moins le résultat passif d'une observation, qu'un effet subjectif du peintre, et caractéristique de sa manière. La stylisation des dernières œuvres. ». La Laitière est un tableau de Johannes Vermeer, dit Vermeer de Delft, peint vers 1658, et exposé depuis 1908 au Rijksmuseum dAmsterdam. et de Dingnum Balthasars, avec pour témoins Pieter Brammer, Jan Heijndricxsz. La manière de ses premières œuvres, des peintures d’Histoire de grands formats, fait plutôt penser à celle de peintres d'Amsterdam comme Jacob van Loo (1614-1670), à qui la composition du Repos de Diane semble être un emprunt direct, ou Érasme Quellin (1607-1678), pour le Christ chez Marthe et Marie. Il semble avoir entièrement été dévoué à son art dans la ville de Delft. La cérémonie funèbre est célébrée le 15 décembre 1675 à la Oudekerk (la « Vieille Église ») de Delft, laissant sa femme et ses onze enfants encore à charge aux abois, criblés de dettes[73]. Il a été crée par Johannes Vermeer. Cependant, que ce soit pour des raisons financières, la situation de Vermeer étant de fait plus que précaire, ou pour des raisons d'ordre religieux, puisqu'il avait reçu une éducation protestante calviniste, le mariage se heurte dans un premier temps aux réticences de la future belle-mère, qui ne sont levées qu'après l'intervention du peintre — catholique — et proche de Vermeer, Leonard Bramer[40]. Cette vente causa la perte du faussaire : emprisonné en 1945 pour avoir cédé des trésors culturels néerlandais aux nazis, van Meegeren dévoila, pour sa défense, la supercherie. Plusieurs arguments viennent confirmer cette thèse[133]. Alors que le diplomate et amateur d'art français Balthasar de Monconys lui rend visite en 1663, il n'a aucune toile à lui présenter, et l'invite pour cela à se rendre chez le boulanger du coin, sans doute Hendrick van Buyten[64] : « [...] À Delphes [i.e. La deuxième théorie se trouve dans la … Emblématique, une courte veste jaune aux bordures herminées est portée par-dessus une robe jaune dans La Dame au collier de perles, La Femme au luth, La Femme à la guitare, La Maîtresse et la servante et La Lettre d'amour. Conférences et colloques «La Laitière» de Johannes Vermeer. Niveau : cycles 2 et 3. Conférences et colloques suivante La bande-dessinée, art du mouvement, Conditions d’utilisation des images . Le fait que van Ruijven, un mécène provincial, acquit la plus grande part de la production de Vermeer, pourrait expliquer pourquoi la réputation de l'artiste, pourtant tout à fait flatteuse à Delft, ne s'est pas davantage propagée au-delà de sa ville de son vivant, ni même après sa disparition en 1675[70]. Cet émerveillement est redoublé et amplifié en 1848 quand il peut admirer, dans la collection de M. Six van Hillegom, La Laitière et La Ruelle. Toutes sont d'une exceptionnelle virtuosité. D’une incroyable précision, ses tableaux aux éclairages audacieux et subtils mettent en scène des personnages d…