Il reconduit Guillaume Soro comme Premier ministre[19]. Ouattara déclare un couvre-feu de trois jours[62]. Par conséquent, les Ivoiriens doivent encore attendre les résultats provisoires dans l'incertitude. En se basant sur le fait que le peuple n’était pas sur la même longueur d’onde, l’animosité qui existait déjà n’a fait que de s’aggraver dans le pays entier. La citation précédente explique à quel point le gouvernement était ferme au niveau de la diffusion d’information ‘anti-démocratique’ comme des informations contre le président en place. » Charles Blé Goudé, ministre de Gbagbo et chef des jeunes patriotes, déclare : « Pour nous, Blaise Compaoré doit être récusé et nous le récusons. Mais des affrontements ont lieu aussi à Adjamé, au nord d'Abidjan, à Yopougon, à Koumassi ou à Treichville. ». cette égalité est garantie par le Conseil national de la Communication audiovisuelle. D'autres parmi eux ont pour mission de rejoindre l'Hôtel du Golf pour y assurer une meilleure sécurité de ses occupants. Dans cet article l’auteur dénonce le refus de l’interaction entre Laurent Gbagbo et le reste du monde après la reconnaissance mondiale de la victoire électorale d’Alassane Ouattara car les grandes puissances ont demandé au président sortant de se retirer. Les médias ivoiriens avaient été imposer des restrictions significatives, de même pour les journaux et aussi les médias numériques. Une élection coûteuse du fait d'une liste électorale difficile à établir, « en termes de suffrages exprimés pour chacun des candidats, la, L'article 38 de la Constitution dispose qu'« en cas d'événements ou de circonstances graves, notamment d'atteinte à l'intégrité du territoire, ou de catastrophes naturelles rendant impossible le déroulement normal des élections ou la proclamation des résultats […] le président de la République en informe la Nation par message. Le bon point de cette loi est de réduire à un seul organisme, l'OPCA, l'interlocuteur des entreprises. La destination de ces personnes est d'abord la Côte d'Ivoire avec 735 000 réfugiés[75], le Libéria avec 120 000 réfugiés[76] mais aussi vers le Ghana, la Guinée, le Togo, le Mali, le Nigéria, le Niger, le Bénin et le Burkina Faso[75]. Le conflit aurait fait au total entre 900 et 3 000 morts. Gouvernement Guy Mollet du 31 janvier 1956 au 21 mai 1957. Elles ont notamment tiré sur le Palais présidentiel, où sont stockées des armes lourdes[65]. La presse a été surprise par le fait que cette annonce ait lieu à l'Hôtel du Golf, protégé par les forces de l'ONUCI[5]. Alors les combats continuent dans le district d'Abidjan principalement dans les communes de Yopougon et d'Abobo. Le second tour voit s'opposer les candidats Gbagbo et Ouattara. Août 12, 2019 0. Ils ont été depuis placés en résidence surveillée dans le nord du pays[68] et Odienné[69]. Cependant, en septembre 2002, une tentative de coup d'État a lieu et la Côte d'Ivoire est frappée par une crise politico-militaire sans précédent. Laurent Gbagbo, Francis Wodie, Nicolas Dioulo, Théodore Mel Eg et Robert Guéï s'affrontent au premier tour qui voit la victoire du candidat du Front populaire ivoirien (Gbagbo). Dans la nuit du 30 au 31 mars Philippe Mangou, chef d'état-major de Gbagbo, se réfugie avec sa famille à l'ambassade d'Afrique du Sud[60]. « Les résultats du second tour de l'élection présidentielle tels qu'annoncés le 2 décembre par la commission électorale ne changent pas, ce qui confirme que le candidat Alassane Ouattara a remporté le scrutin[13]. La crise ivoirienne a aussi un impact dans d'autres pays de la sous-région comme le Mali[110] et le Burkina Faso[107],[108] ou le Niger[108] qui dépendent des ports de Côte d'Ivoire ou de l'économie ivoirienne. Il n'est rééligible qu'une fois. En vertu de l'accord de Pretoria de 2005 et de la résolution 1765 du Conseil de sécurité, les résultats du vote ont en effet été « certifiés » par le représentant spécial de l'ONU en Côte d'Ivoire, Young-Jin Choi, qui affirme que ses services ont recompté trois fois les procès-verbaux des votes dans les régions contestées et que « même si toutes les réclamations déposées par la majorité présidentielle auprès du Conseil constitutionnel étaient prises en compte, […] le résultat du second tour tel que proclamé par le président de la CEI le 2 décembre ne changerait pas »[21],[22],[23],[24]. Le refus de coopération de la part de Laurent Gbagbo, conduit ces États à prendre l’affaire en mains. Gouvernement Félix Gaillard du 6 novembre 1957 au 15 avril 1958. Gouvernement Maurice Bourgès-Maunoury du 12 juin 1957 au 30 septembre 1957. Le jour de l'arrestation de Laurent Gbagbo, le 11 avril 2011, le président Alassane Ouattara annonce sa volonté de fonder une commission vérité et réconciliation chargé de faire la lumière sur les violations des droits de l'homme. Ce scrutin est considéré comme la première élection libre depuis l'indépendance du pays en 1960 obtenue par Félix Houphouët-Boigny de la France[réf. L'opposition dénonce un « putsch électoral », tandis que la représentante de la diplomatie de l'UE et le secrétaire général de l'ONU, puis l'ensemble de la communauté internationale, considèrent que le vainqueur de l'élection est Alassane Ouattara. Alassane Ouattara est quant à lui contraint de rester « retranché » à l'Hôtel du Golf, avec son gouvernement et ses proches. Le 3 mars 2007, à la suite de l'accord de Ouagadougou, Laurent Gbagbo nomme le chef de la rébellion, Guillaume Soro, Premier ministre. L’ex-président faisait même en sorte que la communication entre le pays et les pays extérieurs soit minimisée, c’est-à-dire que le gouvernement ivoirien ne gardait la communication que dans le pays. Dès le 5 décembre, l'Union africaine (UA) essaye de trouver une issue diplomatique à cette crise. La Mission de l'ONU en Côte d'Ivoire (ONUCI) accuse les partisans de Laurent Gbagbo d'avoir tiré sur des civils, faisant une dizaine de morts à Abobo[44]. Après cette annonce, les militaires ferment les frontières du pays[6]. En sus, après le journal télévisé de 20 h sur la première chaîne nationale, des spots de 5 minutes de chaque candidat étaient diffusés. Le 4 août 2010, la CEI annonce par le biais d'un communiqué le mois d’octobre 2010 comme propice à l’organisation de la prochaine élection présidentielle. Sa tournée ne s'arrête pas là, de San-Pédro à Korhogo en passant par Bouaké, Odienné, Abengourou, Gagnoa et Aboisso, Alassane Ouattara fait le tour de la Côte d’Ivoire. Le 30 novembre 2010, un partisan de Laurent Gbagbo, Damana Pickass, empêche physiquement la proclamation de résultats partiels en déchirant devant les caméras la feuille du porte-parole de la Commission électorale indépendante[16]. Le président ivoirien Laurent Gbagbo (2e droite) et son Premier ministre Guillaume Soro (2e gauche), au palais présidentiel à Abidjan après le conseil des ministres, le 4 mars 2010. La campagne électorale s'est déroulée du 15 octobre 2010 au 29 octobre 2010 sur l'étendue du territoire. Des manifestations de producteurs de cacao ont lieu en février pour dénoncer l'embargo[92],[93]. Le "commando invisible" d'Abidjan, anti-Gbagbo ou pro-Ouattara ? Le 18 février 2011, l'ONUCI se retire de Toulépleu[45]. Finalement, après six reports et cinq ans d'incertitudes, le premier tour de l'élection présidentielle est fixé au 31 octobre 2010. Or, Konan Bédié, né en 1934, a 76 ans depuis le 5 mai 2010. Gbagbo nomme Gilbert Aké, un économiste qui lui est proche, comme Premier ministre[18]. Ces affrontements opposent le "Commando Invisible", commandé par Ibrahim Coulibaly dit "IB", aux troupes loyales à Laurent Gbagbo[43]. Trois organisations syndicales de la filière cacao en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, annoncent une « grève illimitée » à partir de lundi pour protester contre le blocage de la commercialisation de leurs produits. Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique : Albert Mabri Toikeusse . Manuella YAPI. Ouattara déclare que la crise pénalise l'économie[91]. Le parti appelle les électeurs à voter massivement en vue d'une victoire de leur candidat dès le premier tour. La crise ivoirienne de 2010-2011 est une crise politique en Côte d'Ivoire qui débute après le second tour de l'élection présidentielle ivoirienne de 2010, le premier scrutin depuis 10 ans, dont le résultat amène à un différend électoral, à la suite de fraudes présumées. Les deux candidats, Laurent Gbagbo, président sortant et reconnu par le Conseil constitutionnel, et Alassane Ouattara, reconnu par la Commission électorale indépendante et la communauté internationale, revendiquent chacun la victoire. Cela inverse les résultats en faveur de Gbagbo qui est alors crédité de 51,45 % des votes alors que Ouattara n'a plus que 48,55 %[12]. Le 21 et le 22 février, 4 des 5 chefs d'États du panel viennent à Abidjan pour rencontrer Laurent Gbagbo et Alassane Dramane Ouattara[32]. Tandis que les FRCI investissent la ville, les troupes restées fidèles à Gbagbo, se repositionnent, notamment autour du palais présidentiel au Plateau et de la résidence présidentielle à Cocody[59]. Edwige FIENDE. D'après l'accord de Pretoria signé en 2005[7], la commission électorale indépendante est composée pour majorité d’éléments venant de l'opposition (RHDP et Forces nouvelles)[8]. Le 15, elle referme après une réunion du conseil d'administration[97]. Bien que n’étant pas officiellement lancée, la campagne électorale commence : les partis politiques projettent des tournées de meeting. D'après Sidiki Konaté, porte-parole de Guillaume Soro, ce serait des morts liés à la bataille de Duékoué[77]. Le Premier Ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, a prêté le 7 janvier 2021 à Abidjan, une oreille attentive aux préoccupations des victimes de la crise », Article 30 du Code électoral : « Pendant la période de la campagne électorale, les candidats retenus ont un égal accès aux organes officiels de presse écrite, parlée et télévisée, selon les modalités définies par décret en Conseil des ministres sur proposition de la Commission chargée des élections. L'Afrique du Sud ne doit pas jouer le jeu de la confiscation du pouvoir et des présidences à vie en Afrique[30]. Depuis le 12 janvier[41] et jusqu'à fin mars 2011[42], des affrontements ont lieu à Abidjan. » Code électoral, sur le site du gouvernement de Côte d'Ivoire. Il est un danger pour la sous-région. Laurent Gbagbo se maintient au pouvoir malgré les sanctions économiques imposées par la communauté internationale. Gouvernement Pierre Pflimlin du 13 mai 1958 au 28 mai 1958. Paul Yao N'Dre, nommé par le président le 8 août 2009 à la tête du Conseil constitutionnel et réputé proche de Simone Gbagbo[9], déclare que la CEI n'avait plus l'autorité pour annoncer les résultats car la date limite était dépassée et donc que les résultats sont invalides[6],[10] Selon N'Dre, après la date limite, seul le Conseil Constitutionnel est habilité à annoncer les résultats[6] ; c'est en effet cette institution qui doit « trancher, le cas échéant, le contentieux électoral, et proclamer les résultats du scrutin»[9]. Les médias ivoiriens sont contrôlés par le gouvernement et Gbagbo, en ce temps-là étant le président d’Octobre 2000 à Avril 2011, en avait le contrôle. Elle mandate les présidents Boni Yayi du Bénin, Ernest Koroma de Sierra Leone, et Pedro Pires du Cap-Vert pour régler cette crise. Laurent Gbagbo, président sortant et Alassane Ouattara, ancien premier ministre arrivent en tête du premier tour avec respectivement 38,04 % et 32,07 %. En différentes parties du pays, on annonce des tirs et de la violence[15]. Finalement, Bédié est réélu avec plus de 90 % des suffrages face à Francis Wodié, du Parti ivoirien des travailleurs (PIT). À ce stade de la bataille, sur les dix communes d'Abidjan, six sont en cours de sécurisation par les FRCI et trois sont aux mains des forces pro-Gbagbo (Cocody, Plateaux et Yopougon sont les lieux principaux de la bataille et assiégés par les FRCI). Le 16 novembre des heurts éclatent dans la capitale économique du pays, Abidjan. Ce conflit entraîne le déplacement de près d'un million de personnes[74], principalement depuis l'ouest ivoirien et depuis Abobo. La mobilisation des médias était une phase importante pour l’image de Laurent Gbagbo. Quatorze d'entre elles ont été validées, ici classées par ordre alphabétique[9]. La dernière modification de cette page a été faite le 7 décembre 2020 à 20:09. « Côte d'Ivoire: Ouattara prend le pas sur Gbagbo », Sécurité de l'Ouest : Le contingent Onuci de Toulépleu démantelé, Côte d'Ivoire : La ville de Doké aux mains des forces nouvelles, Bloléquin occupée par les Forces nouvelles - L’entrée et la sortie de Guiglo bloquées par les Fds, Côte d’Ivoire: Alassane Ouattara met en place les Forces républicaines de Côte d'Ivoire, Les pro-Ouattara revendiquent la prise de Duékoué, Sécurisation des villes du pays - Les Frci avancent, Gbagbo négocie, Côte d'Ivoire: les forces pro-Ouattara contrôlent Bondoukou (est), Côte d'Ivoire : la capitale aux mains des pro-Ouattara, Opération "restaurer la paix et la démocratie en Côte d’Ivoire" - Gagnoa, Guibéroua, Bocanda et San-Pedro aux mains des FRCI, Article de « Romandie News » du 31/03/2011, Des combattants pro-Ouattara sont entrés à Yamoussoukro, Côte d'Ivoire: les forces pro-Ouattara contrôlent Yamoussoukro (habitants), Côte d'Ivoire : le général Philippe Mangou quitte le navire, L'aéroport d'Abidjan contrôlé par l'ONU, les frontières du pays fermées, « Côte d'Ivoire: le dernier bastion pro-Gbagbo est tombé », « Alassane Ouattara proclamé président de la Côte d'Ivoire », Près d'un million de déplacés en Côte d'Ivoire, selon le HCR, Hundreds Die In Battle For Ivory Coast City, Ouest ivoirien: 152 corps à Duékoué et non des centaines, Côte d'Ivoire : des centaines de civils tués à Duékoué, « Alassane Ouattara a pris contact avec la Cour pénale internationale », Philippe Henri Dacoury-Tabley : «C’est avec tristesse que je m’en vais…», L’embargo d’Alassane Ouattara sur les exports de cacao a affolé les marchés, Côte d'Ivoire: l'UE lève des sanctions en soutien à Ouattara, Café-cacao : Des producteurs du Sud-Bandama protestent contre l’embargo de l’UE, Crise post-électorale : Manifestation des producteurs de cacao devant le siège de l'Union Européenne à Abidjan Plateau, Cacao ivoirien: le camp Ouattara rejette la "nationalisation" de Gbagbo, Côte d'Ivoire: la Bourse d'Abidjan fermée, Bicici et Citibank : Le gouvernement Aké Ngbo ferme les comptes des sociétés d'Etat, Après la Bicici et Citibank : La Sgbci sur le départ, Face au risque de braquage : La Biao, la Baci et Ecobank ferment, Séisme bancaire à Abidjan : Ecobank rejoint les banques opposées au système Gbagbo, Laurent Gbagbo veut nationaliser des banques étrangères, Réouverture des banques : La Sgbci aujourd’hui, la Bicici dans une semaine, Paiement des salaires Plus de 105.000 fonctionnaires et agents de l’Etat satisfaits.