Plutarque (grec et citoyen romain) fait dire à un de ses personnages que le porc est un animal sacré pour les Juifs[24]. L'arrestation d'Italiens et de réfugiés juifs débute quasi immédiatement après la capitulation, en octobre 1943. Cependant, l'enquête est clôturée par manque de preuve. Pour échapper à la persécution, environ 6 000 Juifs italiens ont émigré dans d'autres pays en 1938-1939. 300 autres Juifs ont été abattus ou sont morts d'autres causes dans des camps de transit en Italie[21]. C'est à Livourne que naît en 1784 Moïse Montefiore, précurseur du sionisme et fondateur du premier quartier juif hors les murs de la Vieille ville à Jérusalem. Ils étaient férocement fidèles à la maison de Savoie à cause de la constitution de Charles-Albert. La guerre de Judée menée par Vespasien puis Titus ne semble pas avoir des répercussions trop tragiques pour les Juifs de Rome. L'occupation allemande de l'Italie durant la Seconde Guerre mondiale entraîne la déportation vers les camps de la mort allemands de 9 000 des 50 000 Juifs italiens. Juifs célèbres de France – ABECASSIS, Eliette. » Cela signifiait qu'après 1960, en droit allemand, le délai de prescription pour les crimes d'homicide involontaire avait expiré[47]. Les rues du sud de l'Italie (où l'on trouve de nombreuses via giudecca ou rue juiverie), de la Sardaigne et du royaume de Naples, anciennes possessions espagnoles, témoignent de l'existence de communautés expulsées en 1492 et 1501 à la suite du décret de l'Alhambra. Le Memoriale della Shoah est un mémorial de la Shoah situé dans la gare centrale de Milan. La population juive en Italie au cours de la guerre dépassait toutefois les 40 000 personnes initiales, le gouvernement italien ayant évacué 4 000 réfugiés juifs de ses zones d'occupation vers le sud de l'Italie. La conversion des autorités au christianisme au IVe siècle rend le statut des Juifs plus précaire. En 1437, à Florence, Cosme de Médicis autorise des financiers juifs à créer une banque de prêt, ce qui suscite la concurrence chrétienne avec la création du Mont de piété de Pérouse en 1463[55]. Nous les laisserons en paix »[104]. Azaria di Rossi met le monde juif en émoi en publiant son Meor Einayim, dans lequel il se livre pour la première fois à une critique de certains classiques du judaïsme rabbinique. Les portes des ghettos sont arrachées et brûlées, les notables juifs peuvent siéger dans les municipalités[68]. Au XVI e siècle, de nombreux Juifs émigrent de Livourne vers Tunis.Ils lancent des échanges commerciaux avec l'Italie qui dureront jusqu'à l'époque napoléonienne. Durant l'automne 1938[2], sont publiés plusieurs décrets qui forment les lois raciales « Manifesto della razza ». Le 17 janvier 2016, le pape François est à son tour reçu à la synagogue de Rome[131]. Abarbanel. La Journée de la Mémoire ayant déclenché un « conflit de mémoires » a abouti à la modification du texte original en l’élargissant aux autres victimes du fascisme nazi et autres déportés[25]. Voir, Vittorio Segré cité par Sophie Nezri-Dufour dans, Eugenio, le prénom de Pie XII avant d’être pape, et Pio, le nom de règne de Pie XII en italien, Dans l’Église et dans le monde, mensuel international dirigé par, Action des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture, premières communautés prospères d'Ashkenaz, expulsion des Juifs de France par Philippe le Bel, Assemblée des notables puis au Grand Sanhédrin, «Pour Pie XII, la question juive était secondaire», http://www.morasha.it/sbr/sbr_somekh.html, Diasporas marranes et empires maritimes (, L'expulsion des Juifs de Provence et de l'Europe méditerranéenne (, Portail de la culture juive et du judaïsme, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Histoire_des_Juifs_en_Italie&oldid=176968189, Article contenant un appel à traduction en anglais, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. À l'été 1944, un autre camp est ouvert à Bolzano et un autre à Trieste dans la rizerie de San Sabba où ils installent une chambre à gaz. Erich Priebke et Karl Hass ont longtemps échappé à la justice, avant d'être finalement jugés en 1997[43]. La présence des Juifs à Gorizia est attestée depuis le Moyen Âge. Zolli écrit notamment : « la rayonnante charité du Pape, penché sur toutes les misères engendrées par la guerre, sa bonté pour mes coreligionnaires traqués, furent pour moi l’ouragan qui balaya mes scrupules à me faire catholique »[113],[114]. C'est ainsi qu'elle est notamment active en 1848 à Venise au sein de la république de Saint-Marc où Isacco Pesaro Maurogonato[94], membre de la Fraterna Generale Israelita[95], devient ministre des Finances et des Postes[96] tandis que le dirigeant de la République, Daniele Manin, proclame « la parfaite égalité des droits civils et politiques[97] ». Des écoles juives élémentaires existent ainsi qu'une école de l'ORT et deux yéchivot, à Rome et à Turin[119]. Elles sont nombreuses car, dans les grandes villes comme Venise, Rome ou Padoue, il faut disposer de synagogues offrant des services pour chacune des communautés présentes en Italie, dont les ashkénazes, les séfarades et les « italiens ». Car en dehors des Juifs italiens de Tunisie ou des Espagnols directement descendants des Judios chassés d’Espagne en 1492, le fait de qualifier les Juifs d’Afrique du Nord de « Pieds-noirs » prive ces derniers du droit symbolique et historique à vivre sur les terres désormais exclusivement arabo-musulmanes du Maghreb. Les Juifs de la péninsule ibérique convertis de force deviennent souvent des marrani appelés aussi Ponentini (venus du Ponent)[72]. Cela se produisit malgré les ordres stricts, pris à l'époque, de ne pas commettre de violence à l'encontre de la population civile[23]. Des profanations de cimetière juifs comme celle de Rome en juillet 2002 atterrent la communauté et la diaspora juives[127]. Le plus célèbre des théologiens crypto-Juifs de cette époque converti en apparence à lIslam mais revenu très vite au judaïsme en sexilant à Fès au Maroc est Maimonide. Cet état des choses est remis en cause à mesure de l'influence grandissante du modèle hitlérien sur le fascisme italien. Aharon Appelfeld figure parmi les réfugiés qui ont transité dans ces camps [40]. Sénèque, lui, regrette que les coutumes juives « se propagent avec tant de force : les vaincus ont fait la loi aux vainqueurs[24] ». En Espagne par contre, ils ont du (ceux qui n'étaient pas catholique), se convertir ou quitter le pays. La plupart d'entre eux avaient la nationalité britannique et française et avaient survécu à la guerre[21]. Enrico Fermi a également déménagé aux États-Unis, son épouse étant juive. En 2018, 694 Italiens ont été reconnus comme Justes parmi les nations, un titre honorifique utilisé par l'État d'Israël pour décrire les non-Juifs ayant risqué leur vie pendant la Shoah afin de sauver les Juifs de l'extermination nazis[52]. Theodor Dannecker, auparavant actif dans la déportation de juifs grecs dans la partie de la Grèce occupée par la Bulgarie, a été nommé chef du Judenreferat du SD et chargé de la déportation des juifs italiens. Les épitaphes des catacombes nous renseignent en effet sur les nombreuses synagogues existant alors à Rome et aussi sur leur organisation, remarquable par l'absence de rabbins, fonction apparue après la chute du second Temple, et par la présence de femmes parmi leurs administrateurs[20]. Du XVIe au XVIIIe, les Juifs italiens bâtissent de nombreuses synagogues, considérées aujourd'hui comme des joyaux de l'architecture synagogale. Mario Toscano, « Les Juifs italiens et la Première Guerre mondiale (1915-1918) : entre crise religieuse et sursauts patriotiques », in Actes du colloque international sur l’Italie juive, Italia Judaica.Gli ebrei nell’Italia unita 1870-1945 (Les Juifs dans l’Italie unie, 1870-1945), Rome, Ministero per i beni culturali e ambientali, Ufficio centrale per i beni archivistici, 1993, p. 286. La 1re division SS Leibstandarte SS Adolf Hitler a tué plus de 50 civils juifs, réfugiés et italiens lors des massacres du lac Majeur ; il s'agit des premières tueries de juifs commis par l'Allemagne en Italie pendant la guerre[16]. », « la parfaite égalité des droits civils et politiques, « Ce n'était pas un hasard si le judaïsme italien avait fourni [...] un ministre de la Guerre, le premier dans l'histoire moderne des Israélites (, « la rayonnante charité du Pape, penché sur toutes les misères engendrées par la guerre, sa bonté pour mes coreligionnaires traqués, furent pour moi l’ouragan qui balaya mes scrupules à me faire catholique », « Vous êtes nos frères préférés et, d’une certaine manière, on pourrait dire nos frères aînés, . 2 Voir en particulier A. TOAFF, Il ghetto di Roma nel Cinquecento: conflitti etnici e problemi socioeconomici, Ramat-Gan, 1984 ; A. ESPOSITO, Un’altra Roma. À la fin du XVe siècle, c'est un rabbin italien Obadiah ben Abraham de Bertinoro qui contribue à la renaissance de la communauté juive de Jérusalem en y créant les écoles et les institutions charitables indispensables. Outre l'extermination, l'Allemagne nazie était extrêmement intéressée par l'appropriation de biens juifs. Interview de Giovanni Miccoli par Cyrille Louis, Si, dans les années qui suivent la Seconde guerre mondiale, la plupart des Juifs libyens choisissent Israël, une proportion notable de ceux qui ne quittent la Libye qu'après 1967, choisit l'Italie comme terre d'émigration. C'est entre autres en raison de cette affaire que se constitue l'Alliance israélite universelle (AIU). En juillet 2000, le Parlement italien a décidé de commémorer le génocide juif en instituant la Journée de la Mémoire (27 janvier). Avec la Libération de l'Italie puis des camps d'extermination nazis, de nombreux rescapés juifs ont cherché à gagner la Palestine en passant par l'Italie. Des camps d'internement sont créés pour les ressortissants de pays ennemis où sont enfermés des Juifs étrangers qui s'étaient réfugiés en Italie ainsi que quelques Juifs italiens[103]. Abbas. Sous Constantin au IVe siècle, le christianisme devient religion admise et si la liberté religieuse continue d'être respectée, les Juifs sont de plus en plus marginalisés[14] : au Ve siècle, les Juifs sont exclus des charges publiques ou juridiques, le mariage avec des chrétiens leur est interdit ainsi que la possession d'esclaves chrétiens. La dernière modification de cette page a été faite le 25 novembre 2020 à 17:48. Pour trouver un Dictionnaire des noms de famille Juifs ici. Mais ce sont les troupes françaises de Napoléon Bonaparte - parties combattre les Autrichiens qui occupent alors le nord de l'Italie - qui apportent la liberté aux Juifs italiens en 1796. Philon nous apprend aussi qu'ils habitent alors le quartier connu aujourd'hui sous le nom de Trastevere (avant de se répandre dans de nombreux autres quartiers[16]) et se rendent dans les synagogues le jour du chabbat[17]. En 1555, le pape Paul IV publie la bulle Cum nimis absurdum par laquelle sont institués des ghettos dans les États pontificaux. Cependant, ce processus n'était pas encore terminé lorsque les autorités allemandes ont repris les camps du centre-nord de l'Italie, le 8 septembre 1943[6]. Contexte La place des Juifs à Gorizia. En 1858 éclate, à Bologne, l'affaire Mortara, du nom d'un garçonnet enlevé par les autorités pontificales à sa famille juive, sous le prétexte qu'une employée de la famille l'avait secrètement baptisé (ondoyé) lors d'une maladie ; malgré tous les recours internationaux, le pape Pie IX ne cédera jamais et le jeune Mortara deviendra prêtre catholique à l'âge adulte. Mais, à, De nombreux document relatifs à la participation des Juifs italiens au Premier conflit mondial sont stockés dans les archives de la, Selon l'universitaire italien Giovanni Miccoli, « lorsque des rafles sont organisées dans Rome, [le pape] fait convoquer l'ambassadeur allemand et le menace d'intervenir publiquement ». J.-C. et ils prospèrent sous l'Empire romain, en dépit de quelques heurts liés à l'attachement des Juifs à leur foi ancestrale et cela, malgré la possible assimilation par les Romains des chrétiens à des Juifs révolutionnaires[2], jusqu'à l'établissement de l'Empire chrétien. L’arrestation et la déportation de Juifs dans l’Italie occupée par l’Allemagne peuvent être séparées en deux phases distinctes. Abettan. Entre 1859 et 1870, la maison de Savoie étend son emprise sur toute l'Italie, y compris Rome, et les juifs y bénéficient alors, comme dans le reste du Royaume d'Italie, d'une entière citoyenneté. […] En 30 ans, ils avaient oublié […] les valeurs et la foi ancestrales. Le 15 août 1474, au soir de l'Assomption, la ville de Modica en Sicile est le théâtre d'un pogrom appelé « Strage dell'Assunta », le massacre de l'Assomption, encouragé par des prédicateurs catholiques, qui fait 360 victimes dans le quartier juif de la ville (la Giudecca)[61]. Cet épisode est commémoré au musée de la mémoire et de l'accueil à Santa Maria al Bagno. L’histoire des Juifs en Italie, la plus ancienne communauté juive d'Europe occidentale, remonterait à la révolte des Maccabées. La communauté juive italienne profite aussi de l'expulsion des Juifs de France par Philippe le Bel en 1306 puis sous Charles VI en 1394. Il juge les Juifs exécrables (taeterrima gens) particulièrement pour leur prosélytisme et le mépris qu'ils ont pour les autres dieux, et confond dans une même hostilité Juifs et chrétiens[29]. Découvrez les meilleurs films italiens de tous les temps sur AlloCiné ... Il était une fois deux truands juifs, Max et Noodles, liés par un pacte d'éternelle amitié. Les peines ont été portées en appel et le plus haut tribunal allemand, le Bundesgerichtshof, ordonna la libération des coupables pour des « raisons techniques ». juifs, et L. ANDREONI, «Nascere in ghetto. Leur calvaire débutera seulement lorsque les Allemands envahiront ces zones[8]. La salle de prières est presque toujours en étage, ouverte par de larges baies. Dans ces conditions je parlerai à voix basse pour que seuls les juges entendent, car il ne manque pas de gens pour exciter ces étrangers contre moi et tous les meilleurs citoyens. Au IXe siècle, les Arabes s'emparent de la Sicile où des Juifs s'établissent. Le mémorial contient les noms, âges et pays d'origine des victimes ainsi que ceux des quelques survivants. Le pape Pie XII serait intervenu, en vain, pour s'assurer que les autorités allemandes ne procèderaient pas à des déportations[Note 7]. Il semble bien que des Juifs, peut-être des commerçants venus de la nombreuse communauté d'Alexandrie, soient établis à Rome dès avant 139 av. Comme un peu partout dans le pays, et notamment sous Pie VI, les Juifs sont tenus d'assister à un sermon le samedi, avant de se rendre à la synagogue[87],[88]. Dans ces conditions je parlerai à voix basse pour que seuls les juges entendent, car il ne manque pas de gens pour exciter ces étrangers contre moi et tous les meilleurs citoyens. En 1871, onze députés juifs siègent dans le premier parlement de la nouvelle Italie, contre huit en Grande-Bretagne, six en France et quatre en Prusse »[98]. Certains sont déportés à Rome comme en témoignent la célèbre frise de l'arc de triomphe de Titus sur le forum romain ou encore l'augmentation du nombre de sépultures juives dans les catacombes, sous Hadrien, peut-être liée aux décès des enfants affranchis des prisonniers juifs de Titus[16]. Des Juifs espagnols choisissent aussi l'Italie comme terre d'exil et parmi eux, la famille d'Isaac Abravanel qui s'établit d'abord à Naples qu'elle doit fuir lors de l'invasion française, puis, après quelques errances en Méditerranée, à Venise. ». … Peu de coopération de la part de la police italienne et 90 % des 10 000 Juifs de Rome ont échappé à une arrestation. La première, sous Dannecker, de septembre 1943 à janvier 1944, a vu des Einsatzkommandos mobiles cibler des Juifs dans les grandes villes italiennes. Quelques remarques. Très peu des organisateurs allemands ou italiens ayant perpétré la Shoah en Italie ont été jugés ou emprisonnés après la guerre[21]. Les Juifs qui vivent en Italie au XVIe siècle sont là depuis toujours pour certains, d’autres sont des Juifs ashkénazes qui, surtout au XIVe siècle, ont quitté l’Allemagne pour l’Italie, des Juifs français qui durent abandonner la France, et à la fin du XVe siècle et au cours du XVIe, et enfin ceux arrivés avec l’émigration sépharade d’Espagne à Gênes après 1492 puis Livourne au XVIIè siècle. « La participation des Juifs à la cause du Risorgimento fut enthousiaste et les banquiers juifs avaient financé les insurrections anti-autrichiennes dès 1830. Le 25 juillet 1943, avec la chute du régime fasciste et l'arrestation de Benito Mussolini, les détenus, y compris les prisonniers juifs, ont été progressivement libérés. Les déportés juifs furent beaucoup moins nombreux que les déportés politiques, et pourtant 90 % d’entre eux ont péri dans les camps. Il n'y a que peu de survivants, parmi lesquels Primo Levi. C'est le début de l'essor de la communauté juive de Livourne qui atteint 5 000 personnes à la fin du XVIIIe siècle et dont les ressortissants établis plus tard en Tunisie se font connaître sous le nom de Granas. Parmi les 329 déportés du 23 novembre 1943, il y avait 57 « Juifs de Barcelonnette ». les 802 prix Nobel, on compte 162 juifs (20% ) (cf Yerouchalmi ) Cette surreprésentation des juifs (3/1000 au monde) est impressionnante et alimente les fantasmes antisémites les plus fous. Les Juifs d'Italie mobilisés dans la Grande guerre l'interprètent comme un final du Risorgimento qui leur donnerait une reconnaissance en tant que citoyens de l'État italien. Le 4 septembre 1943, la plupart sont évacués par les militaires italiens vers St-Martin-Vésubie pour les protéger : les Allemands s’apprêtent à envahir la région du … À Rome et dans les États pontificaux, Pie IX ordonne la destruction des murs des ghettos[92] mais la chute de la République romaine, avec l'aide des troupes de la IIe République française, entraîne une violente réaction de la population, qui ramène les Juifs dans les ghettos papaux. ». Les premiers réfugiés proviennent de camps d'internement fascistes comme celui de Ferramonti à Tarsia, puis à partir de 1945 de camps nazis comme Mauthausen, Auschwitz, Dachau et Ebensee[38]. La dernière modification de cette page a été faite le 24 décembre 2020 à 13:25. Dès 1502, Juda Abravanel fait paraître ses Dialogues d'amour, ouvrage néo-platonicien qui a influencé de nombreux écrivains du XVIe siècle, de Cervantès à Montaigne. Le taux de naissance est faible alors que les mariages mixtes sont nombreux[119]. De nombreux membres de l'Église catholique apportaient une assistance aux Juifs et les aidaient à survivre à la traque des nazis. Le joyau en est peut-être la Scola Grande Tedesca[83] ou Grande synagogue ashkénaze de Venise[Note 5]. De 1998 à 2003, des volontaires ont reconstruit la clôture autour du Campo Nuovo et, en 2004, une des casernes utilisée pour loger des détenus juifs a été reconstruite[28]. En septembre 1943, 43 000 Juifs étaient présents dans le nord de l'Italie et, à la fin de la guerre, 40 000 d'entre-eux avaient survécu à l'Holocauste[21]. A . Cette mesure est renforcée quelques années plus tard par Domitien qui l'assortit de pratiques humiliantes pour vérifier le judaïsme des Juifs. Le nombre de décès pendant la totalité de la période fasciste italienne est également inconnu, mais on estime que ce chiffre dépasse plusieurs milliers. J.-C., même si, selon certaines hypothèses, leur arrivée y serait bien plus ancienne. » Benoît XVI renouvelle une telle visite, le 17 janvier 2010, dans un contexte plus difficile, à la suite du projet de béatification de Pie XII[129]. Business Steward Butterfield milliardaire et fondateur de Slack . Les prédicateurs dominicains, à l'instar des Espagnols, demandent l'expulsion des Juifs de Venise dont les autorités choisissent une solution de compromis en imposant la résidence forcée, connue sous le nom de ghetto. Apparemment petite communauté mais réussite étonnante. Venise : A l’avenir, le Musée juif ramènera ses visiteurs au 16e siècle Avec l'entrée en guerre de l'Italie en mai 1940, la situation s'aggrave encore. Le nombre de Juifs recensés passe de 47 485 en 1931 à 35 156 en 1939[103]. Les Romains n'ont guère d'intérêt pour les Juifs. Theodor Dannecker, responsable du Judenreferat en Italie, s'est suicidé après sa capture en décembre 1945, évitant ainsi un éventuel procès[14]. Primo Levi, un survivant juif italien d'Auschwitz, a publié son expérience de l'Holocauste en Italie dans ses livres If This is a Man et The Periodic Table . ». Après la guerre, la communauté juive italienne se maintient difficilement malgré un afflux de réfugiés (dont la plupart choisissent finalement d'émigrer en Israël, en 1948-1952) et l'arrivée de 2 000 réfugiés juifs de Libye[119],[Note 8], ancienne colonie italienne. Scientifiques italiens célèbres L’Italie, aujourd’hui comme à l’époque, découvre l’épanouissement de scientifiques de renom , nous nous adressons à ceux plus éloignés de notre époque, Galileo Galilei, le père de la méthode scientifique qui, dans sa vie intense, … Dans le premier cas, la totalité des biens volés est toujours manquant, tandis que certains contenus divers ont été restitués après la guerre[41]. Les conditions des Roms emprisonnés étaient bien plus difficiles, les autorités italiennes estimant que ceux-ci étaient habitués à vivre dans de telles conditions. Dans les autres cas, l'accusation ne pouvait être qu'un homicide involontaire. Le premier livre en hébreu est produit en 1475[56] et la première Bible hébraïque est éditée en 1482 à Bologne alors que le premier livre de prières avec voyelles, le Mahzor Roma, date de 1485[57]. en Europe Orientale. La volonté de Caligula d'installer sa propre statue dans tous les temples (et donc synagogues) de l'Empire et le refus des Juifs, qui est le prétexte de graves émeutes à Alexandrie en 38, ne semblent pas avoir immédiatement mis en danger les Juifs de Rome. Ce décret peut donc paraître « modéré », puisque les Juifs continuent à pouvoir vivre et travailler à Venise. C'est l'émancipation pour les Juifs de ce royaume qui est explicitement confirmée par un décret royal le 29 mars 1848[91] : « décret du 29 mars 1848, numéro 688 […] : Les sujets juifs du Royaume bénéficieront à la présente date de tous les droits civils et de la faculté d'acquérir des diplômes universitaires, […][90]. Il a opéré d'octobre 1943 à avril 1945 et près de 5 000 personnes y ont été tuées[34],[35], la plupart étaient des prisonniers politiques[21]. « La seule science dont soccupent les Corses est celle des généalogies », écrivait Gabriel Feydel dans Mœurs et coutumes des Corses en 1799 dans un rapport adressé aux membres du Directoire. À Rome, Nathan ben Yehiel (environ 1035-1106) compose l’Aroukh, un dictionnaire d'araméen talmudique qui fait également office d'anthologie de la littérature rabbinique. Vittorio Segre, un historien israélien d'origine italienne peut écrire : « Ils avaient acclamé l'émancipation. Cet impôt est alors destiné à la reconstruction d'un temple à Jupiter et est donc particulièrement pénible et humiliant pour les Juifs. Ils vivent principalement de négoce et beaucoup sont pauvres[16] mais les ruines de la synagogue d'Ostie (la plus ancienne synagogue d'Italie, juste avant celle de Bova Marina) montrent que certains commerçants sont aisés[21]. Plusieurs dizaines de Juifs de Trente sont torturés et brûlés vifs (ou étranglés pour ceux qui acceptent la conversion avant l'exécution). L'Italie est probablement le premier État européen à avoir un chef de gouvernement juif, Luigi Luzzatti, en 1910[Note 2]. Le contenu de la Biblioteca della Comunità Israelitica et du Collegio Rabbinico Italiano, les deux bibliothèques juives de Rome, figure parmi les artefacts les plus précieux pillés par les nazis. L’assassinat des Juifs en Italie débute à compter du 8 septembre 1943, lorsque les troupes allemandes prennent le contrôle du nord et du centre de l’Italie, libèrent Benito Mussolini de sa prison et l’institue à la tête de l’État fantoche de la République sociale italienne. Sabbataï Donnolo[45] est le plus ancien Juif à écrire un traité de médecine et c'est au Xe siècle qu'apparaît en Italie du Sud le Sefer Yosippon, un livre d'histoire juive qui a beaucoup de succès durant tout le Moyen Âge[14]. Des scientifiques, intellectuels ou personnalités italiens prennent publiquement position contre leurs concitoyens juifs[106],[107]. Les Juifs ne sont plus appelés Ebrei mais Giudei marqués d'un accent péjoratif[105]. Au cours de son procès, plus de 200 témoins furent entendus avant sa condamnation en avril 1972. Les immigrés français se rassemblent dans les villes piémontaises d'Asti, Fossano et Moncalvo où ils maintiennent leur propre rite, appelé d'après les initiales de ces villes minhag apam ou afam. Abergel. L'impact de l'occupation allemande sur les Roms en Italie a été peu étudié. On ne sait pas grand-chose des communautés juives italiennes au haut Moyen Âge, si ce n'est qu'il en existe à Rome, à Ravenne, la capitale de Théodoric et à Milan[14].
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