BARTHOLO. Est-ce ma noce avec Suzon qui vous attire au château ? Je respecte donc hautement ce que chacun doit honorer, et je blâme ce qui peut nuire. FIGARO, en riant. Mais dis-moi donc par quel bonheur je te vois là, quand je te croyais avec lui ; et comment cet habit, qui m'abusait, te montre enfin innocente... J'entends... Suzanne m'a trahi. CHÉRUBIN. FIGARO. Et à moins qu'on ne l'écorche vif je prédis qu'il mourra dans la peau du plus fier insolent... BAZILE. Moi qui l'ai toujours protégé. ces jolis doigts pleins de grâce et d'espièglerie ? FIGARO, follement. DONGUSMAN BRID'OISON, lieutenant du siège SUZANNE. Ah ! En voit-on de plus audacieux ? Ah ! MARCELINE, BARTHOLO ; SUZANNE Un grand seigneur passe à Séville ; il me reconnaît, je le marie ; et pour prix d'avoir eu par mes soins son épouse, il veut intercepter la mienne ! Hein ? SUZANNE se relève. La comtesse elle-même ira au rendez-vous, portant les habits de sa camériste. Et cette jeune personne a-t-elle un autre engagement, que vous sachiez ? SUZANNE, seule. Il est tout entier dans l'opposition de la gravité de son état au ridicule du caractère ; et moins l'acteur le chargera, plus il montrera de vrai talent. Scène 3 Quel soufflet ! Scène 18 - Eh ! FIGARO, à part. Ce mot de Figaro sur l'indigne abus des plaidoiries de nos jours (C'est dégrader le plus noble institut) a bien montré le cas que je fais du noble métier d'avocat ; et mon respect pour la magistrature ne sera pas plus suspecté quand on saura dans quelle école j'en ai recherché la leçon, quand on lira le morceau suivant, aussi tiré d'un mordiste, lequel, parlant des magistrats, s'exprime en ces termes formels : Non, tous les sots d'Andalousie sont, je crois, déchaînés contre mon pauvre mariage. qu'est-ce qu'il chante ? LA COMTESSE. FIGARO. ah ! Je suis Gripe-Soleil, mon bon signeu ; le petit patouriau des chèvres, commandé pour le feu d'artifice. Mais revenons à sa lecture, à l'adoption des Comédiens. . FIGARO, bas à Suzanne. Sans leur industrie, que vous oubliez. LE COMTE. Si vous m'aimez, Suzon, votre parole d'honneur sur ce point : qu'il s'y morfonde ; et c'est sa punition. Il ne l'a, ma foi, pas manqué du premier coup : c'est son nom. Ainsi, je la payerai dans ce château, virgule, ou je l'épouserai... SUZANNE, BAZILE BARTHOLO, MARCELINE, BRID'OISON LA COMTESSE, à part. Scène 2 BAZILE entre en chantant sur l'air du vaudeville de la fin. C'est Monseigneur ! Tu n'épouseras pas Figaro. Scène 19 MARCELINE. Personnages Dieux ! LA COMTESSE, tenant sa boîte à mouches. Il va se tuer ! Elle a toujours raison. Oui ; mais tantôt, ce matin ? Un misérable calcul d'intérêt eût été, selon lui, le seul principe de la bravoure ! Scène 4 Et un ruban à vous. Il est déjà bien loin. le pauvre benêt ! (Le ruban du page tombe de son sein à terre. ) a point de synonyme, en français, entre l'homme de la Cour, l'homme de Cour, et le courtisan par métier. Silence ! Direz-vous qui je ne le pouvais pas, que c'eût été blesser toutes les vraisemblances ? LE COMTE. Que trop raison ! Tous vos efforts sont inutiles ; vous êtes perdue, madame, et votre heure est bien arrivée ! Recevoir, prendre et demander, voilà le Secret en trois mots. Prouver que j'ai raison serait accorder que je puis avoir tort. Ah ! Toutes les fois que vous venez m'embrasser, vous savez bien que vous dites toujours : Si tu veux m'aimer, petite Fanchette, je te donnerai ce que tu voudras. Comme notre mariage. Nous ne sommes pas restés plus braves que ceux qui nous ont battus à leur tour. Là près d'une fontaine, Acte I, scène 2 Mais non ; j'allais chercher ton oncle Antonio, mon ivrogne de jardinier, pour lui donner des ordres. FIGARO. LA COMTESSE, à part. Et moi, j'étouffe. Oh ! Déjà ? oh ! Mais dans l'âge des illusions, de l'inexpérience et des besoins, où les séducteurs nous assiègent pendant que la misère nous poignarde, que peut opposer une enfant à tant d'ennemis rassemblés ? TROUPE DE VALETS ET DE TRAVAILLEURS D’abord auprès de Chérubin (il hésite au sujet de la fidélité de sa femme), ensuite auprès de Figaro : l’enjeu consiste à savoir si Suzanne a parlé. dieux ! BRID'OISON. il en fut content. LE COMTE, LA COMTESSE SCÈNE 21 LE COMTE. Il n'y a que mon amour pour Suzon qui soit une vérité de bon aloi. LE COMTE, FIGARO LE COMTE, interrompant. Les coeurs vont te revenir en foule. Nous vous aimerons tant, petit papa ! Et lui, des vers comme un journal ? ah! LA COMTESSE. Le plus fortuné ! Extrait étudié: Beaumarchais, Le Mariage de Figaro, Acte V scène 7.FIGARO, LE COMTE, LA COMTESSE, SUZANNE. Vous ne vous rappelez pas ce que ce peut être ? BAZILE tenant sa guitare ; GRIPE-SOLEIL LE COMTE. Sur moi ! Qu'est-ce que c'est ? Messieurs... Il frotte son pied. Scène 5 TROISIÈME COUPLET Après vos bontés continuelles et la dot que vous me donnez ! Ne pas s'en fier à elle, quand elle dit que c'est sa camariste ! Si Ce n'était pas un morveux sans conséquence... (Chérubin arrache le ruban.) Combien la Comtesse t'a-t-elle donné pour cette belle association ?. Que si je ne voulais pas l'entendre, il allait protéger Marceline. Vous rougissiez, vous pleuriez, votre visage était défait... D'honneur, il l'est encore. FIGARO continue. C'est sur la terrasse qu'il le faut, vis-à-vis son appartement. Il y a là-dedans une obscurité... Des libertés chez mes vassaux, qu'importe à gens de cette étole ? LA COMTESSE. MARCELINE, riant. Dans le Mariage de Figaro, Beaumarchais se fait l’avocat de la condition féminine. Il pleut des soufflets, Figaro. * 9
Oh ! LA COMTESSE. SUZANNE. Du reste, homme assez ordinaire ! - Monseigneur revient dans l'instant, monsieur le conseiller. C'est qu'attaquée par un séducteur puissant, avec plus d'avantage qu'il n'en faudrait pour vaincre une fille de son état, elle n'hésite pas à confier les intentions du Comte aux deux personnes les plus intéressées à bien surveiller sa conduite : sa maîtresse et son fiancé. Tandis que Figaro, « concierge » du château, mesure la chambre nuptiale, sa fiancée Suzanne, camériste de … FIGARO. FIGARO. Scène 6 Elle reviendra. J'étais fou. J'avais assez fait pour l'espérer. BARTHOLO, ANTONIO, SUZANNE, FIGARO, Courez, BAZILE, et qu'on le Chasse. (Elle la baise au front.) Pas si bête, pourtant, pas si bête ! Sans doute. Mais puisque le ciel a sauvé ma vertu de ces dangers, mon père, agréez mes excuses ; ... et vous, ma mère, embrassez-moi... le plus maternellement que vous pouvez. Ah ! Le Mariage De Figaro Commentaire Acte 5 Scène 7 Page 6 sur 43 - Environ 429 essais Francais 2105 mots | 9 pages ces mêmes textes, montrez les différences de réaction de ces trois femmes face à l'adversité. SCÈNE 13 SUZANNE. mais sage ! ah ! Mais qu'on ferait un beau chapitre sur tous les jugements des hommes et la morale du théâtre, et qu'on pourrait intituler : De l'influence de l'affiche ! puis on joue la ritournelle du duo, pendant laquelle ANTONIO conduit SUZANNE au COMTE ; elle se met à genoux devant lui. Charmant enfin : mais c'est le plus grand monstre ! FIGARO, à part. BAZILE MARCELINE. Oh ! Je suis perdu ! Eh ! Est-ce que je le suis ? Il s'est terni tout à coup : mais ce n'a été qu'un nuage ; et par degrés vous êtes devenue rouge, rouge, rouge ! PIERRE-AUGUSTIN CARON DE c'est toi qui es un innocent, de venir te prendre au piège apprêté pour un autre ! Le Mariage de Figaro à Londres, à Covent Garden avec Maria Malibran [6]. .LE COMTE. Anto... pour ça, non : on dit que c'est malhonnête. FIGARO. J'étais né pour être courtisan. SUZANNE, les yeux baissés. FIGARO, à part. ET J'AI FINI. mais qu'elle est imposante ! C'est l'intrigue que tu définis ! On sent bien que je ne parle pas de ces écumeurs littéraires qui vendent leurs bulletins ou leurs affiches à tant de liards le paragraphe. Cette pièce du siècle des Lumières a été jouée pour la … Beau page, dit la reine, Au cours de cette cérémonie, Suzanne remet un billet au Comte lui donnant rendez-vous la nuit même, dans le parc. Scène 16 Le chagrin de perdre un mari n'est pas ici ce qui nous touche, un regret aussi personnel est trop loin d'être une vertu ! TROISIÈME COUPLET Què-el patron est-Ce là ? Mais ce nom de Folle journée les a mis à cent lieues de moi : ils n'ont plus rien vu dans l'ouvrage que ce qui n'y sera jamais ; et Cette remarque un peu sévère sur la facilité de prendre le change a plus d'étendue qu'on ne croit. LA COMTESSE. LE COMTE, s'avançant, dit à part. Elle est d'un bon augure. Entres-y, toi, Antonio ; conduis devant son juge l'infâme qui m'a déshonoré. FIGARO. SCÈNE 4 ce n'est pas le mot. Et celles qu'on sait, sans oser les divulguer : car toute vérité n'est pas bonne à dire ; et celles qu'on vante, sans y ajouter foi : car toute vérité n'est pas bonne à croire ; et les serments passionnés, les menaces des mères, les protestations des buveurs, les promesses des gens en place, le dernier mot de nos marchands, cela ne finit pas. SUZANNE. mais qu'est-ce donc qu'il dit ? dans le vaste champ de l'intrigue il faut savoir tout cultiver, jusqu'à la vanité d'un sot. Sa femme. _ Je me reproche, mes belles petites, de ne pas vous connaître toutes. Mais Comme.. le texte dit : Laquelle somme je payerai à sa première réquisition, ou bien j'épouserai, etc. Acte I, scène 1 Qui donc ? Ah ! Et parce que Suzanne, ma fiancée, n'accepte pas le diplôme, il va favoriser les vues de Marceline. Moi, gros-os enflé ! TOUS ENSEMBLE. Si Madame, si ma belle marraine ne parvient pas à l'apaiser, C'est fait, Suzon, je suis à jamais privé du bonheur de te voir. LE COMTE. Scène 9 Voyez-le à la fin de son rôle ; à peine a-t-il un habit d'officier, qu'il porte la main à l'épée aux premières railleries du Comte, sur le quiproquo d'un soufflet. BARTHOLO, riant. LE COMTE. Aimé de tout le monde au château, vif espiègle et brûlant comme tous les enfants spirituels, par son agitation extrême, il dérange dix fois sans le vouloir les coupables projets du Comte. C'est sur ma joue qu'il l'a reçu : voilà comme les grands font justice ! Qu'y aurait-il de plus fâcheux que d'être cru le père d'un garnement ? Cinquante pistoles, un Cheval, et qu'on le renvoie à ses parents. LE COMTE. SUZANNE lui met le poing sous le nez. Du bon peuple qui l'entend. SUZANNE. CHÉRUBIN. Ah ! - Je ne m'étonne plus s'il avait tant d'humeur sur ce feux ! A son brevet. Préférant au plaisir la plus noble victoire, Ah oui, le serein ! SUZANNE, à part. A vos postes, les belles, à vos postes ! ... Désabusé ! FIGARO, s'essuyant les genoux avec son chapeau. On sonne une seconde fois. FIGARO, stupéfiait. Vous avez été fort heureux que ces couches ne fussent que du terreau bien doux ! Je suis vite accouru... je vois avec joie qu'il n'en est rien. Où il est ? Ce coeur plein d'assurance n'était donc qu'un ballon gonflé ? Supposez-les le fruit des souvenirs. Le théâtre représente une chambre à coucher superbe, un grand lit en alcôve, une estrade au-devant. LE COMTE. Introduction Dans Le Mariage de Figaro, Beaumarchais reprend un personnage du Barbier de Séville : Figaro. Hélas ! Que je suis malheureuse ! Il sort. Ainsi l'homme le plus vaillant, le plus grand général du siècle aurait compté pour rien l'honneur, le patriotisme et la gloire ! je sais ce que c'est. Ce document a été mis à jour le 16/07/2010 SUZANNE, avec effroi. Mais, si rien n'a pu vous porter à la justice de m'épouser, aidez-moi donc du moins à en épouser un autre. SUZANNE le retient et s'écrie. FIGARO, qui est à portée, le reçoit. Et ce page en désordre, en veste et presque nu... C'est mon maître ! Il était cacheté d'une épingle, qui l'a outrageusement piqué. ... Je lui fais épouser la vieille. André Petrutchio, laboureur ; contre le receveur de la province. Il s'agit d'un forcément arbitraire. Si les graves messieurs qui l'ont tant répété me font l'honneur de lire cette préface, ils y verront au moins que j'ai cité bien juste ; et la bourgeoise indigné que je mets à mes citations n'en fera que mieux ressortir la noble infidélité des leurs. Je préfère à richesse Allons, il est écrit que je ne saurai rien. Attirer vos gens, et faire un scandale public d'un soupçon qui nous rendrait la fable du château ? Il ouvre le papier et le referme. En vérité, c'est un plaisir, et j'en ai joui bien des fois. Et le petit page était présent ? LA COMTESSE, en riant. CHÉRUBIN, honteux. Si son application paraît fâcheuse aux Grands peu soigneux de leur gloire, en quel sens fait-elle épigramme sur ceux qui méritent nos respects ? Permettez, monsieur le Comte, ceci n'est pas plus clair. Et vous m'amènerez le paysan du billet. Bonjour, messieurs ; bonsoir : êtes-vous tous ici ? Extrait tudi : LE COMTE, LA COMTESSE rentrent dans la chambre LE COMTE, une pince à la main qu'il jette sur le fauteuil. Hommes plus qu'ingrats, qui flétrissez par le mépris les jouets de vos passions, vos victimes ! God-dam ! Ce sera le brevet de ce malheureux enfant, qu'il m'avait remis, et que j'ai oublié de lui rendre. C'est ce vilain Figaro avec son pronostic ! Il eût dit là un affreux mot ! Cet autre maraud loge ici ? - (Au Comte qui sort. ) Tandis qu'il n'est pas un chanteur que mon talent n'ait fait briller. LE COMTE, suppliant. Occupez-vous plutôt de m'avoir du taffetas gommé dans ma toilette. GRIPE-SOLEIL s'avance. Pour l'éprouver, je garde celui-ci qui vous a serré le bras. * 7
Monseigneur n'y met pas tant de façon avec sa servante : il voulait m'acheter. qu'en dites-vous donc, ma chère Comtesse ! Ils n'auraient plus même à répondre, comme je fus forcé de le faire à certains censeurs du beau monde, qui me reprochaient à la lecture, de les intéresser pour une femme de mauvaises moeurs : - Non, messieurs, je n'en parle pas pour excuser ses moeurs, mais pour vous faire rougir des vôtres sur le point le plus destructeur de toute honnêteté publique, la corruption des jeunes personnes ; et j'avais raison de le dire, que vous trouvez ma pièce trop gaie, parce qu'elle est souvent trop sévère. Le trépas brise l'autel ; Le Mariage de Figaro, Beaumarchais, Acte II, scènes 6 à 9. S'ils font ensemble un autre ouvrage, pour qu'il marque un peu dans le grand monde, ordonné que le noble y mettra son nom, le poète son talent. Il est aussi prouvé que des envieux très importants, ou des importants très envieux, se déchaînèrent contre lui. Il court y regarder. Époque : 18 ième. Elle sort. Je me laisse aller comme un enfant. FIGARO fait tout ce qu il annonce. FIGARO, malignement. Eh bien, C'est assez... Ce qui nous plaît dans la Comtesse, c'est de la voir lutter franchement contre un goût naissant qu'elle blâme, et des ressentiments légitimes. Obligez-moi de vous retirer. Fille d'un Capitaine, Quand il plaira à Dieu. Scène 10 vos droits ! FIGARO, avec une chaleur comique, à genoux. MARCELINE. Quelle est cette aimable enfant qui a l'air si modeste ? Moi aussi. FIGARO, à part. Ne nous attachons donc qu'à l'examen de leurs idées, et non à rechercher si j'ai dû leur prêter mon style. Pendant ces quatre ans de débat, je ne demandais qu'un censeur ; on m'en accorda cinq ou six. je Crains aussi peu vos efforts que je méprise vos outrages. LA COMTESSE, coupant la phrase. Et la plus belle de toutes. Ma résignation égale mon profond respect. Prêt à me désoler, Veut-on me laisser faire ? Ah ! BARTHOLO, mettant ses lunettes. BAZILE, vite. En disant bien du mal de moi, il n'en n'ont point fait à ma pièce ; et s'ils sentaient seulement autant de joie à la déchirer que j'eus de plaisir à la faire, il n'y aurait personne d'affligé. FIGARO s'écrie. Honnête BAZILE, agent fidèle et sûr, allez au bourg chercher les gens du siège. You can also share Le Mariage de Figaro, ep7, acte V, scène 3. LE COMTE se retourne. FIGARO, LE COMTE, LA COMTESSE, SUZANNE C'est Figaro. monsieur, je demande sa grâce. Et je ne l'épouserai pas : je suis gentilhomme, une fois. Pourquoi non ? et l'immoralité qu'on reproche au fond de l'ouvrage serait-elle dans l'accessoire ? SUZANNE, timidement. LA COMTESSE, à part. CARACTÈRES ET HABILLEMENTS DE LA PIÈCE MARCELINE, vivement. I-il faut la voir. Et qui ? Les plus forts ont fait la loi. Eh mais... Suzanne apparemment qui range. SUZANNE. LE COMTE, en colère. FIGARO. Pour vous autres, coquins, à qui j'ai donné l'ordre, illuminez-moi ces entours ; ou, par la mort que je voudrais tenir aux dents, si j'en saisis un par le bras... Tu m'as traité ce matin si durement ! LA COMTESSE se lève. belle idée ! Leurrées de respects apparents, dans une servitude réelle ; traitées en mineures pour nos biens ; punies en majeures pour nos fautes : ah ! Il devient fou. LE COMTE. Mon Figaro ? Sortez, Suzon, je vous l'ordonne ! Jeune épouse, chantez les bienfaits et la gloire Vous n'êtes pas dans l'usage de vous enfermer ! a vu votre ruban de nuit que je tenais : il s'est jeté dessus... Ris donc un peu de ce bon résultat. FIGARO. ils sortent. Elles avaient un droit naturel à toute la parure des femmes : on y laisse former mille ouvriers de l'autre sexe. Le Mariage de Figaro, comédie écrite durant le siècle des Lumières, soit le XVIIIème siècle, est présentée par Beaumarchais lui-même comme : « la plus banale des intrigues ». Où est le Souvenir de vos engagements ? semblables à ces vils charlatans du Pont-Neuf, qui, pour accréditer leurs drames unissent d'ordres, de cordons, le tableau qui leur sert d'enseigne. Mais je ne souffrirai pas que Figaro, qu'un homme que j'estime et que j'aime, soit victime d'une pareille tromperie. Parlons du rendez-vous du Comte. SUZANNE. De punir un Scélérat... (A Chérubin qui s'est levé aussi.) Il semble que tout conspire... pourquoi voulez-vous, monsieur, qu'il dise une fois la vérité ? BARTHOLO, étonné. LE COMTE, embarrassé. Qu'est-ce qu'il y a, mademoiselle ? Eh ! C'est-il çà de l'amour ? Vous me trompez. LA COMTESSE. BAZILE. Jamais. Antonio entre. LA COMTESSE. Oeuvre dont est tiré le titre : Le mariage du Figaro. petit papa ! Scène 9 Non qu'il faille oublier (a dit un écrivain sévère, et je me plais à le citer parce que je suis de son avis), non qu'il faille oublier, dit-il, ce qu'on doit aux rangs élevés : Ce rôle, un des plus difficiles de la pièce, a fait infiniment d'honneur au grand talent de mademoiselle Saint-Val cadette. A la fortune ? (A Figaro.) On n'a jamais poussé si loin la tyrannie ! Quoi qu'il en soit, La Folle Journée resta cinq ans au portefeuille ; les Comédiens ont su que je l'avais, ils me l'ont enfin arrachée, S'ils ont bien ou mal fait pour eux, c'est ce qu'on a pu voir depuis. Quoi ! Si je n'ai versé sur nos sottises qu'un peu de critique badine, ce n'est pas que je ne sache en former de plus sévères : quiconque a dit tout ce qu'il mit dans son ouvrage, y a mis plus que moi dans le mien. SCÈNE 5 LE COMTE. Elle veut le reprendre. SUZANNE. Elle insinue que le Comte lui fait la cour et a choisi cette chambre pour pouvoir la retrouver plus facilement. _ C'est, virgule, messieurs, ou bien je l'épouserai. Ceux qui sont morts ne sont jamais partis : Ils sont dans le Sein de la Femme, Ils sont dans l'Enfant qui vagit Et dans le Tison qui s'enflamme. Je ne l'ai pas entendu, madame. Il pleure à présent ! Ah !
FIGARO. Son ;.. premier chapeau d'officier, sans doute ; aux enfants tout sert de hochet. Sur l'éloge outré qu'ils en firent, toutes les sociétés voulurent le connaître, et dès lors il fallut me faire des querelles de toute espèce ou céder aux instances universelles. MARCELINE. FIGARO, La politique, l'intrigue, volontiers ; mais, comme je les crois un peu germaines, en fasse qui voudra ! la prévention ! Dans la tête du quatrième acte, le Comte lui pose sur la tête une toque à long voile, à hautes plumes et à rubans blancs. LA COMTESSE se jette sur une bergère, un mouchoir sur les yeux. GRIPE-SOLEIL, FIGARO, MARCELINE, LE COMTE Mon Dieu ! LE COMTE grossit sa voix en se retournant. LA COMTESSE. SCÈNE 7 Moi et l'Amour. Allez. Je voudrais être... au moins vêtu. LA COMTESSE. quelle faute ! FIGARO, froidement. Quelle heure est-il bien à peu près ? FIGARO. Le premier jour de La Folle Journée, on s'échauffait dans le foyer (même d'honnêtes plébéiens) sur ce qu'ils nommaient spirituellement mon audace. CHÉRUBIN, SUZANNE, FIGARO, LA COMTESSE, Cent fois je t'ai vu marcher à la fortune, et jamais aller droit. Le Mariage de Figaro Beaumarchais (œuvre intégrale) OBJET D’ÉTUDE. Scène 4 Embrasse ta mère, ma jolie Suzannette. Est-ce que je l'ai dit, Suzon ? Que ce fou-là se montre, s'il existe ; nous l'enverrons étudier sous le philosophe Babouc, lequel éclaircit disertement ce point de discipline militaire. C'est que je ne suis qu'une étourdie. tôt. Sa mère ! Si vous étiez plus raisonnable, il n'y aurait rien d'étonnant à ma question. Le roi vint à passer. FIGARO, cherchant. Elle veut arracher le ruban. Et c'est ce qu'on lisait dernièrement dans un beau discours imprimé, composé par un homme de bien, auquel il n'a manqué qu'un peu d'esprit pour être un écrivain médiocre. Entrons-nous un moment dans l'un de ces pavillons, pour les laisser passer ? Scène 20 Pe această pagină avem și diverse imagini atractive în PNG, JPEG, JPG, BMP, GIF, WebP, TIFF, PSD, EPS, PCX, CDR, AI, logo, pictogramă, vector, alb-negru, transparent etc. Avancez, docteur, et lisez la promesse. Oh ! Madame est dans une impatience ! 2 - Acte I, scène 2, Le texte théâtral & sa représentation du XVII° siècle à nos jours
Si Madame n'avait pas besoin de moi, je prendrais l'air un moment sous ces arbres. Deux, trois, quatre à la fois ; bien embrouillées, qui se croisent. - Sa femme ! SUZANNE. A les croire, le grand Condé montra la plus noble présence d'esprit lorsque, arrêtant Louis XIV prêt à pousser son cheval dans le Rhin, il dit à ce monarque : Sire, avez-vous besoin du bâton de maréchal ? Quoi donc ? Les domestiques ici... sont plus longs à s'habiller que les maîtres ! Sa lettre sans la mienne ; Le théâtre représente une chambre à demi démeublée ; un grand fauteuil de malade est au milieu. On ne jouerait point les fâcheux, les marquis, les emprunteurs de Molière, sans révolter à la fois la haute, la moyenne, la moderne et l'antique noblesse. Oh ! FIGARO. En l'épousant. Eh bien ! Cela vaut mieux. FIGARO. LA COMTESSE, bas à Suzanne. FIGARO. toujours riante, verdissante, pleine de gaieté, d'esprit, d'amour et de délices ! N'en croyez pas un injuste soupçon, de grâce ! Oh ! Scène 19 BEAUMARCHAIS : LE MARIAGE DE FIGARO : ACTE II SCENE 6 (COMMENTAIRE COMPOSE) Introduction:. Massacre ! Depuis, j'ai fait Les Deux Amis, pièce dans laquelle un père avoue à sa prétendue nièce qu'elle est sa fille illégitime. ANTONIO. LA COMTESSE. LE COMTE. Un pareil fripon appelle cela payer ses dettes ! le digne époux qui me venge ? Un billet, voilà tout, pour de l'argent prêté. LE COMTE, outré. LE COMTE. Dame ! si jamais je consentais à pardonner en faveur de l'erreur où vous a jeté ce billet, j'exigerais que l'amnistie fût générale. à peine fiancée, vous faites de ces apprêts ? On dit que tu-u fais ici des tiennes ? Vous n'auriez pas été si émue, en le congédiant ce matin ; il serait parti quand je l'ai ordonné ; vous n'auriez pas mis tant de fausseté dans votre conte de Suzanne, il ne se serait pas si soigneusement caché, s'il n'y avait rien de criminel. Elle est précise. As-tu rien vu de plus étrange ? Nos femmes croient tout accomplir en nous aimant ; cela dit une fois, elles nous aiment, nous aiment (quand elles nous aiment) et sont si complaisantes et si constamment obligeantes, et toujours, et sans relâche, qu'on est tout surpris, un beau soir, de trouver la satiété où l'on recherchait le bonheur. LE COMTE, riant plus fort : Et ces prières, ces larmes feintes... - Mais je suis encore à concevoir comment les femmes prennent si vite et si juste l'air et le ton des circonstances. Elle a raison ! FIGARO, très gaiement, à Marceline. La Comtesse assise tient le papier pour suivre. LE COMTE. Elle a raison ! MARCELINE, vivement. L.HUISSIER. - Mais dans cette Folle journée, au lieu de saper les abus, vous vous donnez des libertés très répréhensibles au théâtre ; votre monologue surtout contient, sur les gens disgraciés, des traits qui passent la licence. MARCELINE. Vous connaissiez mal votre fils de le croire ébranlé par ces impulsions féminines. SCÈNE 12 Vous m'aviez juré... (Bis) SUZANNE. Elle est jolie. FIGARO lui prend les mains. Une assertion si simple et si loin du sarcasme devait-elle exciter le murmure ? Ô bizarre suite d'événements ! Nous croyons valoir quelque chose en politique, et nous ne sommes que des enfants. SUZANNE lui jette la bourse. FIGARO. LE COMTE. ... Que pour la colère et l'amour... Que mesures-tu donc là, mon fils ? Non pour toujours. FIGARO lui baise la main. Je soussigné reconnais avoir reçu de damoiselle, etc. SEPTIÈME COUPLET LA COMTESSE, assise, SUZANNE, LE COMTE Et c'est ce que le loyal BAZILE, honnête agent de ses plaisirs, et mon noble maître à chanter, me répète chaque jour, en me donnant leçon. LE COMTE. FIGARO, LE COMTE, LA COMTESSE, SUZANNE. analyse du mariage de figaro acte 5 scene 3 informații importante sunt însoțite de fotografii și imagini HD provenite de pe toate site-urile web din lume. LA COMTESSE. Ah ! Elle y était, messieurs. FIGARO, sur l'autre banquette ; LES PAYSANS Les efforts qu'elle fait alors pour ramener son infidèle époux, mettant dans le plus heureux jour les deux sacrifices pénibles de son goût et de sa colère, on n'a nul besoin d'y penser pour applaudir à son triomphe ; elle est un modèle de vertu, l'exemple de son sexe et l'amour du nôtre. Nenni, n'en faut parler ! DEUXIÈME COUPLET Pour votre Camariste, je ne sais ; mais pour du trouble, assurément. FIGARO, lui baisant la main avec transport. Ainsi, dans Le Barbier de Séville, je n'avais qu'ébranlé l'État : dans ce nouvel essai plus infâme et plus séditieux, je le renversais de fond en comble. Pendant que je galoperais d'un côté, vous feriez faire de l'autre à ma belle un joli chemin ! Le maraud m'embarrassait ! BAZILE. L'un est roi, l'autre est berger : LE COMTE, à Figaro. FIGARO. ACTE I Acte I, scène 1 Figaro mesure la taille de la chambre tandis que Suzanne (sa future épouse) se prépare. Mais, parce que les personnages d'une pièce s'y montrent sous des moeurs vicieuses, faut-il les bannir de la scène ? Nous entamions le badinage que ces enfants viennent d'achever ; vous nous avez surprises l'habillant : votre premier mouvement est si vif ! LE COMTE. Tiens parole, et tu feras une belle exception à l'usage. LA COMTESSE. (Il se retourne.) Madame, il est Charmant ! Tout ce qu'il vous plaira, madame ; mais je verrai qui est dans ce cabinet. LE COMTE. BAZILE. SUZANNE, riant et rendant le flacon. Je m'emporte, et nuis à ce que je veux savoir. (Il se rassied.) il n'a qu'à tinter du sien ; crac, en trois sauts me voilà rendu. SUZANNE, riant. A-ah ! Fille assez malheureuse, j'allais devenir la plus misérable des femmes, et je suis la plus fortunée des mères ! BARTHOLO, en colère. Au cours de cette cérémonie, Suzanne remet un billet au Comte lui donnant rendez-vous la nuit même, dans le parc. FIGARO. Au moins, tu reconnaîtrais l'homme ? Celui-ci, madame, est plus gai que celui du brevet. Qui ne mèneront à rien. SUZANNE. Suzon, qu'elle est noble et belle ! J'entends. - (Au Comte qui sort. )
Fiche Personnage Modifiable,
Vente Scie à Ruban,
Exister Est-ce Simplement Vivre Dissertation,
Entero Irm Bordeaux,
Modèle Lettre : Décès Organismes,
Dissertation Sur Le Bonheur,
Docteur Huynh, Gynécologue,
Docu-fiction Notre-dame De Paris,
Location Accession Maison 95,