Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Michel Charasse est Le cancer est rendu public, mais l'Élysée écrit qu'il vient à peine d'être détecté chez le Président, ce qui est faux. François Mitterrand subit ces éprouvants traitements mais cela l'affaiblit considérablement, notamment à partir de novembre 1994. François Mitterrand est sceptique à l'égard des médecins (déclarant que « [ce] sont tous des Diafoirus »[1]). Les effets de son traitement ne sont pas totalement étrangers à la transformation de son caractère », Philippe Kohly, documentaire « La France malade du pouvoir », dans, Hôpital d'instruction des armées du Val-de-Grâce, Candidature lors de l'élection présidentielle de 1974, Candidature lors de l'élection présidentielle de 1981, Liste des voyages présidentiels à l'étranger, Loi d'orientation sur les transports intérieurs, Scrutin proportionnel à l'Assemblée nationale, Référendum français sur le traité de Maastricht, Attitude durant la Seconde Guerre mondiale, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Cancer_caché_de_François_Mitterrand&oldid=178144576, Article avec une section vide ou incomplète, Portail:Sciences humaines et sociales/Articles liés, Portail:Politique française/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Il a donc décidé de poursuivre la politique en se faisant élire président du conseil régional d’Auvergne puis député européen. Cinq jours après l'opération, pour la première fois, un président de la République française en exercice parle d'une maladie dont il est atteint[12]. Si François Mitterrand est mort, les grands services de l'Etat, l'Elysée, Matignon, doivent être au courant, bien sûr. Georges Pompidou décédé dans l'exercice de son mandat Dès son élection en 1981, François Mitterrand promet la publication d'un bulletin de santé tous les six mois. Il revient sur le sujet fin 1981 : « Le problème essentiel est que les ennuis de santé ne doivent pas être tels qu'ils puissent nuire à la fonction. La cohabitation permet à Mitterrand de déléguer de manière légitime, l'Élysée n'ayant plus de prérogatives que dans les domaines des relations internationales et de la défense. Le 13 novembre, Gubler annonce au Président sa maladie à demi-mot, mais le Président semble ne pas comprendre l'ampleur de son mal. À partir de 1984, François Mitterrand est remis de sa maladie, bien qu'il continue de prendre des médicaments quotidiens. ... François Mitterrand mourrait moins d’un an après avoir quitté l’Elysée. Lorsqu'il vérifie les épreuves de Verbatim d'Attali en 1993, il lui fait savoir par un tiers qu'il ne souhaite pas que son cancer soit mentionné dans le livre, car cela aurait confirmé au grand public qu'elle était présente depuis 1981[4]. Je suis un peu entre les deux. Et de négatif ? Retour en images sur la carrière et la vie de l'ancien président de la République En septembre 1981, après son élection, il arrête de monter par l'escalier intérieur de l'Élysée et n'utilise plus que l’ascenseur. Les effets de son traitement ne sont pas totalement étrangers à la transformation de son caractère »[5]. Pour préparer psychologiquement les Français, il décide de laisser filtrer dans le bulletin de santé quelques sous-entendus ; le document laisse entendre que le Président est très fatigué et qu'il va procéder prochainement à des examens. Le cancer de la prostate étant particulièrement lent et s'étendant sur une dizaine ou une quinzaine d'années, il devient clair que François Mitterrand avait connaissance de sa condition dès le début de son premier septennat. Alors que j’avais étudié pour être avocat, j’ai fait alors le choix de m’engager au service de l’État. Le Président ordonne à Gubler de falsifier ses bulletins de santé dès celui de décembre 1981, considérant la santé du Président de la République comme tombant dans la catégorie du secret d'État[5]. On a depuis subi une influence néo-libérale qui a été délétère pour l’Europe. Il connaît également l'ampleur de l'atavisme dans sa famille, le cancer de la prostate ayant tué son père après deux ans de souffrances ainsi que son frère Philippe, et a été jugulé chez Jacques et Robert Mitterrand. Certains évoquent l'hypothèse que le Président ait eu connaissance de cette maladie dès 1981, quand d'autres pensent qu'il ne l'a apprise qu'en 1988[13]. » Pas seulement l’unité comme nécessité tactique mais dans quel but ? Quand on n’a pas de personnage évident et pas de parti en position centrale, c’est plus difficile. Une dizaine de jours après la mort de François Mitterrand en janvier 1996, le Dr Gubler publie un ouvrage, Le Grand secret, dans lequel il trahit le secret médical et révèle que le cancer du Président avait été détecté dès la fin de l'année 1981[14]. Encore une fois, tout n’a pas été fait, mais si on prend un peu de recul, on peut dire qu’on n’a jamais retrouvé une volonté transformatrice de cette ampleur. Parallèlement, il prend des médicaments et suit une hormonothérapie. J’ai à la fois un intérêt très profond pour l’action et l’œuvre de François Mitterrand, une admiration réelle pour sa capacité à penser l’architecture d’une gauche unie, rassemblée, c’est un acte majeur. Il faudra attendre l’élection de François Mitterrand à la présidence de la République et la loi du 9 octobre 1981, pour l’abolition de la peine de mort en France. Afin que le cancer ne puisse pas être daté comme étant apparu il y a onze ans, les fragments cancéreux sont envoyés dans un autre hôpital sous une fausse identité. Il n’a pas tout fait mais il a fait beaucoup : en terme de libertés, pour les médias, pour les libertés locales qui sont de réels progrès démocratiques – encore faut-il les faire vivre – des droits sociaux, de protection des salariés, la retraite à 60 ans, la cinquième semaine de congés payés… Pour toutes ces conquêtes sociales, le premier septennat a été le moment des très grandes réformes de l’après-guerre, après la Sécurité sociale. Mais Mitterrand n'est plus président de la République et c'est à sa famille, à son secrétariat particulier, d'annoncer son décès une fois que ses proches auront été prévenus. Plus jeune président de la Ve République lors de son élection (48 ans) en 1974, « VGE » avait été […] Viols en série à Limoges, Nevers, Paris et Blois : un suspect arrêté par la police judiciaire, Jean Castex annonce un couvre-feu généralisé à partir de 18 heures pour l'ensemble du territoire (relire notre direct). Je pense qu’il a été conduit à une forme d’usure du pouvoir, qui a tenu pour une part à la maladie, et aussi au fait, je pense, qu’il n’a pas suffisamment remis en cause le caractère très vertical de nos institutions. Lors d'un voyage diplomatique en Allemagne en mai 1982, le Président est victime d'une embolie pulmonaire pendant la nuit, ce qui le contraint à intervenir en urgence. À la suite d'une scintigraphie, examen diagnostique dont le but est de déceler d'éventuelles métastases osseuses, il est diagnostiqué d'un cancer de la prostate. Séduisant et cultivé, excellent orateur, François Mitterrand se découvre très vite des disp… Il est décédé dans sa maison familiale d’Authon, dans le centre de la France. Cela lance alors les rumeurs sur la santé du Président. Afin de couper court à toute rumeur, le docteur dissimule le cancer derrière une simple sciatique[6]. Des photos de presse font état de sa participation à des manifestations estudiantines contre l'immigration de juifs polonais. Les médecins lui apprennent qu'il lui reste entre trois mois et trois ans[4],[5]. Philippe de Kuyper, un adepte de médecines naturelles et de certains produits frappés d'interdiction, sur les conseils d'une amie d'Anne Pingeot; ainsi que le professeur Pontes, un médecin américain de Détroit, qui a traité Robert Mitterrand, et qui, sans presque avoir jamais vu le patient, lui fait subir entre octobre 1993 et juillet 1994 un traitement chimiothérapique contre l'avis de Gubler et Steg[9]. Celles-ci font effet car le traitement a des résultats satisfaisants. Le 10 mai 1981, François Mitterrand, candidat du parti socialiste, est élu président de la République. Il est éduqué dans la foi catholique par un précepteur privé puis envoyé en pension chez les frères maristes, à Paris. Dès décembre 1980, François Mitterrand commence à souffrir du dos et de la jambe, et arrête de pratiquer le tennis. Conséquences de la maladie sur l'action de François Mitterrand, « Vous voyez, monseigneur, mon cancer se porte bien ! Sa volonté de « moderniser » le pays se manifestera surtout pendant ses deux premières années à l’Elysée. Il y a un certain nombre de secrets médicaux qu'on ne peut révéler ». Seulement, les conseillers du Président Jean-Louis Bianco, Hubert Védrine et Michel Charasse bloquent sa publication, estimant que c'était trop risqué dans le cas où Mitterrand venait à renoncer à quitter son poste, ce qui fut bien le cas[9]. La dernière modification de cette page a été faite le 28 décembre 2020 à 18:20. Selon sa conseillère Anne Lauvergeon, le Président, à la fin du septennat, restait certains jours allongé, et ne descendait en costume que pour assurer ses réunions[15]. On le paye aujourd’hui avec une pratique très verticale du pouvoir. C'est ça la morale qu'un responsable politique doit respecter[2] ». On ne trouvera pas tous les remèdes chez Mitterrand mais aller relire cette histoire-là donne parfois les clés et toujours l’énergie, car on voit que c’était aussi, pour lui, long, complexe et semé d’embûches, et on est dans cette situation. Etant donné que de Gaulle avait quitté la vie politique et était mort un an après, et que Pompidou était mort pendant son mandat, VGE n’avait aucune tradition à suivre. Sa maîtresse Anne Pingeot est également mise au courant, tandis que sa femme Danielle Mitterrand est tenue à l'écart du secret. Les citoyens auront peut-être plus d’influence que les partis, car il y a dans l’opinion une volonté d’aller vers une candidature commune. Les journalistes et ministres qui côtoient François Mitterrand durant le second septennat remarquent que sa souffrance physique n'a diminué à aucun moment sa capacité intellectuelle à exercer pleinement son mandat[18]. Il remarque qu'à partir de 1983, les traitements contre la maladie modifient le caractère de Mitterrand : « son comportement a évolué vers la récrimination permanente, l'agacement teinté de dénigrement. Vous considérez-vous de la « génération Mitterrand ? Élu à 54 pour cent des voix, le président mènera son gouvernement comme il l’a fait durant tout son premier mandat, jusqu’a l’été 1990. Le professeur Adolphe Steg le rencontre le 16 novembre et lui annonce que son cancer de la prostate est diffusé dans les os. Pendant son second mandat, après avoir lancé l'Union pour un mouvement populaire (UMP), il prend la tête de l'opposition internationale à la guerre d'Irak lancée par George W. Bush, et s'implique pour le « oui » dans le référendum de 2005 sur la Constitution européenne, qui se solde par la … En juillet 1994, il subit une nouvelle opération[11]. Afin de ne laisser absolument aucune trace, toutes les seringues et compresses sont détruites dans le four d'une clinique que Gubler peut fréquenter discrètement[3]. En revanche, ce qui est permanent, avant 1981 et pour 2022, c’est le besoin d’un rassemblement des forces. Selon le Dr Gubler et tous ceux qui ont travaillé avec le président, François Mitterrand était en pleine capacité de gouverner lorsqu'il se représente aux élections en 1988[10]. Mais malgré son cancer, Mitterrand confirme en mai 1988, pendant un journal télévisé, son envie de se représenter pour un second mandat. Le Dr Gubler est limogé en 1995 dans le cadre d'une guerre d'influence entre les différents docteurs entourant le Président. J'alerte. Pour son ambition de transformation du pays. Celle des compagnons d’armes et celles qui avaient 20 ans sous ses septennats. Le cancer caché de François Mitterrand est le sujet d'un scandale politique français ayant été rendu public au milieu du second septennat de François Mitterrand. Pour certains de ceux qui le côtoyaient (des journalistes ou le Premier ministre Édouard Balladur), sa souffrance et sa fatigue physique l'obligent à déléguer beaucoup de ses prérogatives. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le cancer du Président se réveille à nouveau à l'été 1990 alors qu'il se croyait remis. Le 21 mai 1981, le septennat du nouveau président s'ouvre par une cérémonie au Panthéon durant laquelle François Mitterrand rend hommage, par un dépôt de roses rouges à Jean Jaurès, Jean Moulin et Victor Sch… En revanche, c’est le 10 mai 1981 qui a décidé de mon avenir professionnel. Il faudra mettre d’accord les prétendants, c’est tout l’enjeu des mois qui viennent, peut-être par une primaire, peut-être d’une autre façon. Étudiant quelque peu turbulent, il participe à l'agitation des années 1930. Incorporé en septembre 1939 avec le grade de sergent-chef au 23 e régiment d'infanterie coloniale 7 e compagnie du capitaine Xavier Louis, François Mitterrand sert sur la ligne Maginot à proximité de Montmédy.Le 14 juin 1940, il est blessé par un éclat d'obus au Mort-d'Homme près de Verdun puis capturé par les Allemands à l'hôpital de Lunéville [1], [2]. »[4]. Il écrit ainsi : « En novembre 1994, j'estimais que François Mitterrand n'était plus capable d'assumer le mandat pour lequel il avait été élu. Le journal Libération cite Jean Guitton, qui dit que le Président, dont il est un ami, lui aurait confié ne plus avoir que six mois à vivre[10]. Cela a pour objectif de faire cesser les rumeurs sur l'état de santé du Président. Emmanuel Macron a 4 ans le 10 mai 1981, il en a 18 quand le vieux chef de l'Etat s'en va de l'Elysée, au terme du plus long règne de l'histoire. Quelle image gardez-vous ? Ce qui me fascine, c’est l’homme à mille vies. La source lui demande de passer le voir le même jour. Elle lui annoncera le grand secret des deux septennats, publié le 10 janvier dans Le Monde : Mitterrand était malade depuis le début de son premier mandat, fin 1981 ou début 1982. François Mitterrand est sceptique à l'égard des médecins (déclarant que « [ce] sont tous des Diafoirus » [1]).Il connaît également l'ampleur de l'atavisme dans sa famille, le cancer de la prostate ayant tué son père après deux ans de souffrances ainsi que son frère Philippe, et a été jugulé chez Jacques et Robert Mitterrand. Il suit un traitement antalgique qui lui permet de continuer à exercer ses fonctions. On aurait sans doute aussi rêvé d’une deuxième vague de grandes conquêtes sociales pendant le second septennat…. Le journaliste Alain Duhamel, qui côtoyait Mitterrand dans le cadre de son activité d'éditorialiste, n'y croyait pas du tout[7]. François Mitterrand, président de la République de 1981 à 1995, est décédé le 8 janvier 1996. Il y a plusieurs générations Mitterrand, en fait. Une admiration pour la richesse du personnage, pour sa capacité à unir la gauche, et les décisions marquantes de son premier septennat. Quand je serai grand, je serai Mitterrand. S'amplifiant jour après jour, l'Élysée publie un communiqué révélant le cancer de la prostate du président, mais arrange la vérité en déclarant que « la maladie a été prise à son stade initial ». Des bulletins de santé présidentiels sont ainsi publiés plusieurs fois par an. Aidez-nous à améliorer notre site en répondant à notre questionnaire. Claude Gubler affirme que sa maladie ne l'a pas empêché d’assumer ses fonctions, sauf pendant plusieurs semaines à la fin de l'année 1994[16]. Le Président évacua la rumeur en déclarant sur le ton de l'humour au cardinal Vilnet, président de la Conférence épiscopale : « Vous voyez, monseigneur, mon cancer se porte bien ! À la fois un leader politique de premier plan, un voyageur sur la planète, des vies privées multiples, un côté paysan, et une affection très profonde pour les Nivernais, qui contraste avec l’image de grand fauve politique. À la mi-juin 1990, le Président décide de dévoiler partiellement la vérité dans le bulletin de santé de fin juillet. En 1981, peu après son accession au pouvoir, François Mitterrand publie un bulletin médical ; il entend alors « rendre publiques les informations que les Français sont en droit d'attendre de celui qu'ils ont choisi pour assumer la plus haute charge de l'État ».